Perdre conscience de sa souffrance, de celle qui émerge des pertes que nous subissons tout au long de notre vie, c'est là le coeur du travail de deuil. C'est l'invitation qui nous est présentée dans l'ouvrage : Suzanne Bernard et Lucie Lavoie, Perdre sans se perdre. Savoir traverser les pertes de la vie, Préface de Jacques Languirand, Québec, Le Dauphin Blanc, 2004.
«Toutes les pertes importantes subies au cours de notre vie, qu'elles soient affectives (le décès d'un être cher, le divorce des parents, la mort d'un animal préféré, la perte d'un emploi, la fin d'un rêve) ou matérielles (la disparition d'une maison à la suite d'un incendie ou la perte d'un environnement à la suite d'un déménagement) font souvent naître de l'anxiété qui réactive probablement au fond d'elles l'ancienne angoisse de séparation ressentie lors des premières expériences de détachement.»
Le premier chapitre décrit certaines des pertes vécues à travers les âges de la vie, ainsi que le contexte dans lequel on les traverse, avant d'aborder le vif du sujet, l'éducation au deuil.
Le deuxième chapitre est une mise en garde contre les «fausses croyances» qui nous habitent et qui nous ont été transmises, souvent à notre insu, et que nous divulguons, à notre tour, à nos proches et à nos enfants. Revoir et transformer ces «fausses» croyances en «nouvelles» croyances sera le début de la démarche d'éducation au deuil.
Le troisième chapitre propose certaines conditions propices pour vivre un deuil «normal» et acquérir la maturité du coeur et de l'esprit reliée à cette épreuve. Il renseigne sur les obstacles qui empêchent le bon déroulement d'un deuil: diverses peurs d'ordre émotionnel. Trois attitudes facilitent le deuil: prendre soin de soi, raconter son malheur et être écouté. Cependant, il y a lieu d'apprendre l'art de terminer son deuil au moment opportun afin que celui-ci n'envahisse toute notre vie et celle des autres.
Le premier chapitre décrit certaines des pertes vécues à travers les âges de la vie, ainsi que le contexte dans lequel on les traverse, avant d'aborder le vif du sujet, l'éducation au deuil.
Le deuxième chapitre est une mise en garde contre les «fausses croyances» qui nous habitent et qui nous ont été transmises, souvent à notre insu, et que nous divulguons, à notre tour, à nos proches et à nos enfants. Revoir et transformer ces «fausses» croyances en «nouvelles» croyances sera le début de la démarche d'éducation au deuil.
Le troisième chapitre propose certaines conditions propices pour vivre un deuil «normal» et acquérir la maturité du coeur et de l'esprit reliée à cette épreuve. Il renseigne sur les obstacles qui empêchent le bon déroulement d'un deuil: diverses peurs d'ordre émotionnel. Trois attitudes facilitent le deuil: prendre soin de soi, raconter son malheur et être écouté. Cependant, il y a lieu d'apprendre l'art de terminer son deuil au moment opportun afin que celui-ci n'envahisse toute notre vie et celle des autres.