Le thème biblique du sacrifice d'Isaac, projeté par Abraham sous l'inspiration de Dieu, a été une source de créativité pour les plus grands artistes à travers les siècles tels que Le Caravage, Rembrandt, Rubens, etc. La sensibilité du peintre ou du sculpteur se porte tantôt vers la douleur paternelle ou vers la foi en Dieu du père, tantôt vers la soumission filiale ou vers l'incompréhension d'un fils étonné et interdit.
Les tableaux représentant «Le Sacrifice d'Abraham»
Le monogrammiste de Brunswick, (Amsterdam, vers 1500 - Anvers, vers 1550), généralement identifié à Jan Van Amstel, a peint , huile sur bois, «Le sacrifice d'Abraham», exposé au musée du Louvre.
Les deux maîtres du clair obscur, Le Caravage (1571-1610) et Rembrandt (1606-1669), ont représenté le sacrifice d'Abraham. Rembrandt s'est visiblement inspiré des tableaux de l'Italien. La succession chronologique des quatre toiles (deux du Caravage, 1596, 1603, et deux de Rembrandt,1635 à l'Ermitage de Saint-Pétersbourg et 1636 à la Alte Pinakothek,( Munich) raconte, en quatre arrêts sur image, les quatre temps du sacrifice.
Laurent de la Hire (Paris, 1606-1656) est l'auteur du «Sacrifice d'Abraham» vers 1650 exposé au musée Saint-Denis à Reims.
La peinture de Pieter Lastman ( Amsterdam, 1583- 1633), «Le sacrifice d'Abraham» se trouve au musée du Louvre à Paris.
(www.insecula.com)
Une sculpture, représentant le sacrifice d'Abraham, s'intègre dans une des colonnes du portail central de la cathédrale de Chartres, France.
«Le sacrifice d'isaac»
Alessandro Allori ou Alexandre Allori, dit le Bronzino, peintre florentin maniériste (Florence,1535 - 1607)
Andrea Mantegna (1431-1506), l'oeuvre en style de Basse renaissance, «Abraham sacrificing Isaac» (c.1490-1495)
est exposée à Vienne au Kunsthistorisches Museum.
Domenichino, aliasDomenico Zampieri (Bologne 1581-1641), nous a laissé au Padro de Madrid « Le sacrifice d'Isaac et Andrea del Sarto (Florence, 1486-1530), au Gemälegalerie, « Le sacrifice d'Abraham»
Caravage (1573-1610 ) : «Le Sacrifice d'Isaac», appartenant à la première période du Caravage, est exposé à la Galerie des Offices à Florence. Cette toile anticipe déjà l'utilisation suggestive de la lumière, qu'adoptera plus tard le courant dit "ténébreux". Ici la lumière met en évidence les détails les plus sanglants de l'épisode biblique : d'un geste autoritaire, l'ange commande à Abraham d'arrêter le sacrifice ordonné par Dieu et substitue un bélier à son fils. (http://pagesperso-orange.fr/jmstephff/florence/uffizifr.html)
«Le sacrifice d'Isaac» (1726), fresque dans la voûte arrondie du Pallazzo Patriarcale d'Udine est l'oeuvre de Giovanni Battista (Milan, 1700-1775).
«Le sacrifice d'Isaac» de Jean Dreux (ca 1450-1460) est une miniature sur vélin manuscrit accessible au Museum Meermanno Westreenianum, La Haye, Pays-Bas.
«Le Sacrifice d'Isaac par Abraham»
Pierre Paul Rubens, esquisse pour un compartiment du plafond de l'église des Jésuites d'Anvers vers 1620 (www.culure.fr).
«Abraham prêt à sacrifier Isaac»
Sous ce titre, on trouve à l'Académie de Nice une aquarelle(1931) de Marc Chagall, peintre français, né à Vitebsk, Russie, le 7 juillet 1889 et décédé à Saint-Paul-de-Vence, le 28 mars 1985.
Lettres
L'oeuvre de Proust offre un échantillon de l'inspiration, suscitée par lsaac abandonné aux mains de son père. Dans Du côté de chez Swann, l'auteur rapporte la scène suivante: le père du narrateur, ayant aperçu l'enfant dans l'escalier, le regarde d'un air étonné et fâché mais dès que la maman lui a expliqué en quelques mots embarrassés ce qui était arrivé, il accorde à sa femme la permission de rester dans la chambre de l'enfant angoissé:
«Mais va donc avec lui, puisque tu disais justement que lu n'as pas envie de dormir, reste un peu dans sa chambre, moi je n'ai besoin de rien […]. Mais il ne s'agit pas d'habituer, dit mon père en haussant les épaules, tu vois bien que ce petit a du chagrin, il a l'air désolé, cet enfant; voyons, nous ne sommes pas des bourreaux! Quand tu l'auras rendu malade, tu seras bien avancée […]. Je restai sans oser faire un mouvement; il était encore devant nous, grand, dans sa robe de nuit blanche sous le cachemire de l'inde violet et rose qu'il nouait autour de a tête depuis qu'il avait des névralgies avec le geste d'Abraham dans la gravure d'après Benozzo Gozzoli que m'avait donnée M. Swann disant à Sarah qu'elle a à se départir du côté d'Isaac.»
Le rapprochement entre la scène proustienne de la peur de l'enfant et un des éléments de l'oeuvre sculpturale de Benozzo Gozzoli au Campo Santo à Pise a été étudié par Juliette Hassine (Université de Bar-Ilan, Israël): «Biblisme et intertextualité dans l'oeuvre proustienne» (http://www.alefbet.eu/lugli%20editore/forum/proust01/archivi/hassine.htm).
Le monogrammiste de Brunswick, (Amsterdam, vers 1500 - Anvers, vers 1550), généralement identifié à Jan Van Amstel, a peint , huile sur bois, «Le sacrifice d'Abraham», exposé au musée du Louvre.
Les deux maîtres du clair obscur, Le Caravage (1571-1610) et Rembrandt (1606-1669), ont représenté le sacrifice d'Abraham. Rembrandt s'est visiblement inspiré des tableaux de l'Italien. La succession chronologique des quatre toiles (deux du Caravage, 1596, 1603, et deux de Rembrandt,1635 à l'Ermitage de Saint-Pétersbourg et 1636 à la Alte Pinakothek,( Munich) raconte, en quatre arrêts sur image, les quatre temps du sacrifice.
Laurent de la Hire (Paris, 1606-1656) est l'auteur du «Sacrifice d'Abraham» vers 1650 exposé au musée Saint-Denis à Reims.
La peinture de Pieter Lastman ( Amsterdam, 1583- 1633), «Le sacrifice d'Abraham» se trouve au musée du Louvre à Paris.
(www.insecula.com)
Une sculpture, représentant le sacrifice d'Abraham, s'intègre dans une des colonnes du portail central de la cathédrale de Chartres, France.
«Le sacrifice d'isaac»
Alessandro Allori ou Alexandre Allori, dit le Bronzino, peintre florentin maniériste (Florence,1535 - 1607)
Andrea Mantegna (1431-1506), l'oeuvre en style de Basse renaissance, «Abraham sacrificing Isaac» (c.1490-1495)
est exposée à Vienne au Kunsthistorisches Museum.
Domenichino, aliasDomenico Zampieri (Bologne 1581-1641), nous a laissé au Padro de Madrid « Le sacrifice d'Isaac et Andrea del Sarto (Florence, 1486-1530), au Gemälegalerie, « Le sacrifice d'Abraham»
Caravage (1573-1610 ) : «Le Sacrifice d'Isaac», appartenant à la première période du Caravage, est exposé à la Galerie des Offices à Florence. Cette toile anticipe déjà l'utilisation suggestive de la lumière, qu'adoptera plus tard le courant dit "ténébreux". Ici la lumière met en évidence les détails les plus sanglants de l'épisode biblique : d'un geste autoritaire, l'ange commande à Abraham d'arrêter le sacrifice ordonné par Dieu et substitue un bélier à son fils. (http://pagesperso-orange.fr/jmstephff/florence/uffizifr.html)
«Le sacrifice d'Isaac» (1726), fresque dans la voûte arrondie du Pallazzo Patriarcale d'Udine est l'oeuvre de Giovanni Battista (Milan, 1700-1775).
«Le sacrifice d'Isaac» de Jean Dreux (ca 1450-1460) est une miniature sur vélin manuscrit accessible au Museum Meermanno Westreenianum, La Haye, Pays-Bas.
«Le Sacrifice d'Isaac par Abraham»
Pierre Paul Rubens, esquisse pour un compartiment du plafond de l'église des Jésuites d'Anvers vers 1620 (www.culure.fr).
«Abraham prêt à sacrifier Isaac»
Sous ce titre, on trouve à l'Académie de Nice une aquarelle(1931) de Marc Chagall, peintre français, né à Vitebsk, Russie, le 7 juillet 1889 et décédé à Saint-Paul-de-Vence, le 28 mars 1985.
Lettres
L'oeuvre de Proust offre un échantillon de l'inspiration, suscitée par lsaac abandonné aux mains de son père. Dans Du côté de chez Swann, l'auteur rapporte la scène suivante: le père du narrateur, ayant aperçu l'enfant dans l'escalier, le regarde d'un air étonné et fâché mais dès que la maman lui a expliqué en quelques mots embarrassés ce qui était arrivé, il accorde à sa femme la permission de rester dans la chambre de l'enfant angoissé:
«Mais va donc avec lui, puisque tu disais justement que lu n'as pas envie de dormir, reste un peu dans sa chambre, moi je n'ai besoin de rien […]. Mais il ne s'agit pas d'habituer, dit mon père en haussant les épaules, tu vois bien que ce petit a du chagrin, il a l'air désolé, cet enfant; voyons, nous ne sommes pas des bourreaux! Quand tu l'auras rendu malade, tu seras bien avancée […]. Je restai sans oser faire un mouvement; il était encore devant nous, grand, dans sa robe de nuit blanche sous le cachemire de l'inde violet et rose qu'il nouait autour de a tête depuis qu'il avait des névralgies avec le geste d'Abraham dans la gravure d'après Benozzo Gozzoli que m'avait donnée M. Swann disant à Sarah qu'elle a à se départir du côté d'Isaac.»
Le rapprochement entre la scène proustienne de la peur de l'enfant et un des éléments de l'oeuvre sculpturale de Benozzo Gozzoli au Campo Santo à Pise a été étudié par Juliette Hassine (Université de Bar-Ilan, Israël): «Biblisme et intertextualité dans l'oeuvre proustienne» (http://www.alefbet.eu/lugli%20editore/forum/proust01/archivi/hassine.htm).