« Passants,.... À bientôt! »
« Ci-gît, Alexandrine P. Elle fit le bonheur de ses trois époux »
« Ici reposent les dépouilles mortelles du plus aimé des époux, du plus regretté des pères »
(ancien cimetière de Gérouville près se Septfontaines, Belgique)
« Ici repose un trésor. C'est maman! »
(en Wallonie, Belgique)
« J'aime ma MÈRE
mais aussi mon PAYS
adieu
Mère
Je meurs
ton fils
GUSTAVE »
(texte trouvé dans un cimetière de Belgique sur le tombeau d'un soldat mort au front en 1940)
« 1941. J'ai vécu 58 ans. »
(cimetière roumain de Sapînta près de la frontière hongroise)
« Ah! Je me repose mal.
Un mauvais honfrois m'a
tiré un coup de fusil
dans la tête, la tête
du tronc m'a coupée et
ainsi on m'a enterré.
Qu'il soit dans les
siècles maudit. »
(cimetière roumain de Sapînta près de la frontière hongroise)
« Le temps passera,
mais tu resteras »
(sur le tombeau d'un adolescent au nouveau cimetière de Tours, France)
Inscriptions ci-dessus sont citées par Jean-Didier Urbain dans L'achipel des morts (1998)
..................................
« On a placé Lollius sur le bord de cette route pour que les passants lui disent: "Bonjour Lollius ! " » (Dessau, 1967)
« Salut, Fabianus! - Que les dieux vous accordent leurs bienfaits, les amis! Et vous, voyageurs, que les dieux vous soient propices, à vous qui vous arrêtez près de Fabianus. Allez, et revenez sains et saufs. Vous qui me jetez des fleurs, vivez de nombreuses années. » (Dessau, 1967)
« Voyageur, qui que tu sois, si en passant tu lis ces lignes, arrête-toi. Apprends comme je fus arraché à la vie de manière ignominieuse. Je n'ai pu vivre plus de trente ans: un esclave m'ôta la vie et lui-même se jeta dans le fleuve. Le Main l'enleva, lui qui avait ôté la vie de son maître! » (C.I.L, XIII, 7070).
Une mère pleure son fils peu de temps après sa mort et voit «une forme rayonnant d'une lumière sidérale descendre de l'éther». Le jeune homme a gardé son vrai teint et sa voix, mais sa stature dépasse sa taille d'autrefois. «Ses yeux ardents brillaient, ses épaules étaient comme auréolées, ses lèvres rouges proféraient des sons pour me consoler : «Je n'ai pas été entraîné dans les sombres profondeurs du Tartare, mais j'ai été emporté vers les astres» (C.l.L., VI, 21521).
N.F.F.N.S.N.C., (non fui, fui, non sum, non curo: «Je n'étais pas, je fus; je ne suis plus, je m'en moque»
Source
Inscriptions citées par Michel Meslin, L'Homme romain, Des origines au 1 er siècle de notre ère, Bruxelles, Éditions Complexe, 1985, chap. VIII, p, 189.
À consulter
Les inscriptions funéraires, « la civilisation à partir des textes ». Une séquence proposée par Marc Campana, professeur de lettres classiques au collège de Friville-Escarbotin (80)
http://pedagogie.ac-amiens.fr/lettre
« Ci-gît, Alexandrine P. Elle fit le bonheur de ses trois époux »
« Ici reposent les dépouilles mortelles du plus aimé des époux, du plus regretté des pères »
(ancien cimetière de Gérouville près se Septfontaines, Belgique)
« Ici repose un trésor. C'est maman! »
(en Wallonie, Belgique)
« J'aime ma MÈRE
mais aussi mon PAYS
adieu
Mère
Je meurs
ton fils
GUSTAVE »
(texte trouvé dans un cimetière de Belgique sur le tombeau d'un soldat mort au front en 1940)
« 1941. J'ai vécu 58 ans. »
(cimetière roumain de Sapînta près de la frontière hongroise)
« Ah! Je me repose mal.
Un mauvais honfrois m'a
tiré un coup de fusil
dans la tête, la tête
du tronc m'a coupée et
ainsi on m'a enterré.
Qu'il soit dans les
siècles maudit. »
(cimetière roumain de Sapînta près de la frontière hongroise)
« Le temps passera,
mais tu resteras »
(sur le tombeau d'un adolescent au nouveau cimetière de Tours, France)
Inscriptions ci-dessus sont citées par Jean-Didier Urbain dans L'achipel des morts (1998)
..................................
« On a placé Lollius sur le bord de cette route pour que les passants lui disent: "Bonjour Lollius ! " » (Dessau, 1967)
« Salut, Fabianus! - Que les dieux vous accordent leurs bienfaits, les amis! Et vous, voyageurs, que les dieux vous soient propices, à vous qui vous arrêtez près de Fabianus. Allez, et revenez sains et saufs. Vous qui me jetez des fleurs, vivez de nombreuses années. » (Dessau, 1967)
« Voyageur, qui que tu sois, si en passant tu lis ces lignes, arrête-toi. Apprends comme je fus arraché à la vie de manière ignominieuse. Je n'ai pu vivre plus de trente ans: un esclave m'ôta la vie et lui-même se jeta dans le fleuve. Le Main l'enleva, lui qui avait ôté la vie de son maître! » (C.I.L, XIII, 7070).
Une mère pleure son fils peu de temps après sa mort et voit «une forme rayonnant d'une lumière sidérale descendre de l'éther». Le jeune homme a gardé son vrai teint et sa voix, mais sa stature dépasse sa taille d'autrefois. «Ses yeux ardents brillaient, ses épaules étaient comme auréolées, ses lèvres rouges proféraient des sons pour me consoler : «Je n'ai pas été entraîné dans les sombres profondeurs du Tartare, mais j'ai été emporté vers les astres» (C.l.L., VI, 21521).
N.F.F.N.S.N.C., (non fui, fui, non sum, non curo: «Je n'étais pas, je fus; je ne suis plus, je m'en moque»
Source
Inscriptions citées par Michel Meslin, L'Homme romain, Des origines au 1 er siècle de notre ère, Bruxelles, Éditions Complexe, 1985, chap. VIII, p, 189.
À consulter
Les inscriptions funéraires, « la civilisation à partir des textes ». Une séquence proposée par Marc Campana, professeur de lettres classiques au collège de Friville-Escarbotin (80)
http://pedagogie.ac-amiens.fr/lettre