Dans une lettre à Sophie Volland, Diderot exprime son désir de voir perdurer dans l'existence l'union du couple au-delà de la mort. Une union qui vise la fusion de deux êtres qui s'aiment passionnément.
Ceux qui se sont aimés pendant leur vie et qui se font inhumer l'un à côté de l'autre, ne sont peut-être pas si fous qu'on le pense. Peut-être leurs cendres se pressent, se mêlent et s'unissent... O ma Sophie! il me resterait donc un espoir de vous toucher, de vous sentir, de vous aimer, de chercher, de m'unir, de me confondre avec vous quand nous ne serons plus... Laissez-moi cette chimère, elle m'est douce, elle m'assurerait l'éternité* en vous et avec vous.
(Diderot, Lettre à Sophie Volland, 6 octobre, 1759)
(Diderot, Lettre à Sophie Volland, 6 octobre, 1759)