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Ernest Bilodeau
Du même auteur. Voir également Croquis laurentiens, texte intégral.
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Savoir nommer les plantes de son pays, condition pour pouvoir décrire les hommes qui l'habitent.
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LA CHANSON DES LIARDS ILorsque l'hiver a banni les oiseaux, éteint la chaude lumière des fleurs et la voix claire des ruisselets, àcôté des dômes dépeuplés des ormes, vous nous restez, liards, réfugiés dans un silenc
Parmi les groupes français disséminés sur la terre d'Amérique, il n'en est guère, je crois, d'aussi intéressant, d'aussi nettement caractérisé, d'aussi sympathique et d'aussi peu connu que celui des Madelinots - ne pourrait-on pas désigner ainsi les habitants des Iles de
Au temps effroyablement lointain où l'humanité ne vivait encore que dans la pensée de Dieu, où notre vallée laurentienne était un bras de mer agité de tempêtes, une suite d'îlots escarpés émergeaient, comme d'immenses corbeilles de verdure, sur l'eau déserte et b
Si vous aimez àvous caresser les yeux des nuances fanées du passé, et si l'âme des choses révolues parle àla vôtre, hâtez-vous de contenter ce caprice d'un autre âge avant que, happées par les concasseurs, les dernières pierres des dernières vieilles maisons n'
La montée est rude, mais la forêt merveilleusement belle. Les arbres, gros et droits comme des mâts, couvrent un flanc de montagne qui regarde SAINT-JEAN-PORT-JOLI, et ou viennent se résoudre en pluie, les brumes balayées par le nord-est de dessus la face des eaux. Les pieds des ÃÂ
Quand ils passaient dans leurs longs canots d'écorce, ces hommes de fer qui s'appelaient Chevalier de Troyes, Jacques de Sainte-Hélène et Le Moyne d' Iberville, - poussés vers le nord mystérieux par la fièvre bien française des glorieux coups d'épée - je songe que ce paysa
J’admire ce nom qui, tout simplement raconte une origine. Il est clair, en effet, qu'àune certaine époque, de tous les havres de l'archipel, celui-ci seul avait des résidents, d'où: Havre-aux-Maisons. Tandis que les Anglo-Saxons n'ont pu trouver pour leurs établissements qu
D’énormes émeraudes de conte oriental, serties dans des rubis et reliées entre elles par des chaînes d'or, un archipel égéen jeté làpour animer l'effrayante solitude du Golfe, telles me sont apparues, dés le premier jour, les Iles de la Madeleine, et telle est l'opu