Le film «Van Gogh» raconte les derniers jours de la vie de Vincent Van Gogh, réfugié à Auvers-sur-Oise, près de chez son ami et protecteur le docteur Gachet, un ami de son frère Théo. Ce peintre maudit, que les villageois surnommaient "le fou", n'avait alors plus que deux mois à vivre, qu'il passa en peignant un tableau par jour.
VAN GOGH
1991
Scénario, dialogues, mise en scène Maurice Pialat
Directeur de la photographie Emmanuel Machuel et Gilles Henry
Cadreurs Jacques Loiseleux et Daniel Barrau
Décors Philippe Pallut et Katia Vischkof
Costumes Edith Vesperini et Thierry Delettre
Montage Yann Dedet, Nathalie Hubert et Hélène Viard
Assistants monteurs Pierre Molin et Eric Renault
Musique Air « Des Clochettes » de Lakmé de Léo Delibes chanté par Claudine Ducret, chanson « Je suis Monsieur Lautrec », paroles et musique de Bernard Le Coq et Maurice Pialat, mélodie de Phillipe Reverdy, guinguette de Jean-Marc Bouget, valse et polka de Dutronc, marche et accordéon de André Bernot , cantate de la seconde symphonie « Pour cordes » d’Arthur Honegger interprétée par le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks dirigé par Charles Dutoit
Son Jean-Pierre Duret
Mixage François Groult
Sculpteur Dominique Pallut
Peintres Gilbert Pignol, François Page et Frédéric Page
Interprétation
Jacques Dutronc (Vincent Van Gogh), Alexandra London (Marguerite Gachet), Gérard Séty (Gachet), Bernard Le Coq (Théo
Van Gogh), Corinne Bourdon (Jo Van Gogh), Elsa Zylberstein (Cathy), Leslie Azzoulai (Adeline Ravoux), Jacques Vidal (Ravoux), Lise Lametrie (Madame Ravoux), Chantal Barbarit (Madame Chevalier), Claudine Ducret (le professeur de piano), Maurice Coussonneau (« Chaponval »), Frédéric Bonpart (« la mouche »), Didier Barbier (l’idiot), Gilbert Pignol (Gilbert), André Bernot (la Butte Rouge), Julien Haurant (Coco), Jean-Marc Bouget (Aurier), Patrick Lecroc (Henri), Sylvie Mathias (Suzanne V), Edith Vesperini, Arlette Walsque, Virginie Bergeret (les filles), Christian Dubray (le contrôleur), Damien Saubestre (le docteur Mazery), Jeanne Noë (l’infrmière), François Pagé (un peintre), Henri Bourdon (le petit Vincent), Marcel Jude (Pépé), Eric Lehuard (le marchand), Rémi Bourgeois (le maître de danse), Véronique Chevalier (la couturière), Marie-Noëlle Froger (Madame de Marigny).
Producteurs Daniel Toscan du Plantier, Sylvie Danton et le Studio Canal +
Production Erato Films, Studio Canal +, Films A2, les Films du Livradois en association avec les soficas Investimages 2 et 3, Cofimage 2 et Sofiarp avec la participation du C.N.C et du Club des Investisseurs
Distribution Gaumont
Durée 158 minutes
César du meilleur acteur français à Jacques Dutronc (1992).
Commentaires
«Quand Vincent Van Gogh arrive à Auvers-sur-Oise pour y être soigné par le docteur Gachet, il lui reste deux mois à vivre. Pialat invente pour lui une histoire d'amour avec la fille de Gachet, et l'enveloppe dans un quotidien de lumières et d'ombre, où l'ombre a le dernier mot. Ce n'est pas l'histoire de Van Gogh, mais une puissante évocation de ses derniers jours.
[...]
Posant face à la caméra qui saisit son portrait dans le cadre de la fenêtre, suspendu entre l'intérieur et l'extérieur, il observe. Tel un animal examinant sa proie, il détaille la jeune fille capricieuse qui, jouant au piano, sera son modèle. Entre la gourmandise de l'homme pour la chute de rein, et l'analyse de la robe par le peintre, l'œil de Dutronc- Van Gogh oscille, vagabondant sans scrupule entre désir physique et exaltation picturale, l'un stimulant l'autre.
Toute l'ambiguïté du regard du peintre est soulignée par la mise en scène qui s'amuse des allers et retours de Vincent entre l'intérieur et l'extérieur de la maison, traversant le cadre de la fenêtre comme s'il avait le pouvoir d'entrer et sortir de son propre tableau. Si bien que dans ce va et vient constant entre le dedans pour mieux caresser le modèle, et le dehors palette et main grattant la toile, c'est toute l'amplitude du travail de la peinture qui se donne à voir.»
(Stéphanie Katz pour Zeuxis-Un magazine de cinéma n°17, Ciné-Club Caen)
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1991
Scénario, dialogues, mise en scène Maurice Pialat
Directeur de la photographie Emmanuel Machuel et Gilles Henry
Cadreurs Jacques Loiseleux et Daniel Barrau
Décors Philippe Pallut et Katia Vischkof
Costumes Edith Vesperini et Thierry Delettre
Montage Yann Dedet, Nathalie Hubert et Hélène Viard
Assistants monteurs Pierre Molin et Eric Renault
Musique Air « Des Clochettes » de Lakmé de Léo Delibes chanté par Claudine Ducret, chanson « Je suis Monsieur Lautrec », paroles et musique de Bernard Le Coq et Maurice Pialat, mélodie de Phillipe Reverdy, guinguette de Jean-Marc Bouget, valse et polka de Dutronc, marche et accordéon de André Bernot , cantate de la seconde symphonie « Pour cordes » d’Arthur Honegger interprétée par le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks dirigé par Charles Dutoit
Son Jean-Pierre Duret
Mixage François Groult
Sculpteur Dominique Pallut
Peintres Gilbert Pignol, François Page et Frédéric Page
Interprétation
Jacques Dutronc (Vincent Van Gogh), Alexandra London (Marguerite Gachet), Gérard Séty (Gachet), Bernard Le Coq (Théo
Van Gogh), Corinne Bourdon (Jo Van Gogh), Elsa Zylberstein (Cathy), Leslie Azzoulai (Adeline Ravoux), Jacques Vidal (Ravoux), Lise Lametrie (Madame Ravoux), Chantal Barbarit (Madame Chevalier), Claudine Ducret (le professeur de piano), Maurice Coussonneau (« Chaponval »), Frédéric Bonpart (« la mouche »), Didier Barbier (l’idiot), Gilbert Pignol (Gilbert), André Bernot (la Butte Rouge), Julien Haurant (Coco), Jean-Marc Bouget (Aurier), Patrick Lecroc (Henri), Sylvie Mathias (Suzanne V), Edith Vesperini, Arlette Walsque, Virginie Bergeret (les filles), Christian Dubray (le contrôleur), Damien Saubestre (le docteur Mazery), Jeanne Noë (l’infrmière), François Pagé (un peintre), Henri Bourdon (le petit Vincent), Marcel Jude (Pépé), Eric Lehuard (le marchand), Rémi Bourgeois (le maître de danse), Véronique Chevalier (la couturière), Marie-Noëlle Froger (Madame de Marigny).
Producteurs Daniel Toscan du Plantier, Sylvie Danton et le Studio Canal +
Production Erato Films, Studio Canal +, Films A2, les Films du Livradois en association avec les soficas Investimages 2 et 3, Cofimage 2 et Sofiarp avec la participation du C.N.C et du Club des Investisseurs
Distribution Gaumont
Durée 158 minutes
César du meilleur acteur français à Jacques Dutronc (1992).
Commentaires
«Quand Vincent Van Gogh arrive à Auvers-sur-Oise pour y être soigné par le docteur Gachet, il lui reste deux mois à vivre. Pialat invente pour lui une histoire d'amour avec la fille de Gachet, et l'enveloppe dans un quotidien de lumières et d'ombre, où l'ombre a le dernier mot. Ce n'est pas l'histoire de Van Gogh, mais une puissante évocation de ses derniers jours.
[...]
Posant face à la caméra qui saisit son portrait dans le cadre de la fenêtre, suspendu entre l'intérieur et l'extérieur, il observe. Tel un animal examinant sa proie, il détaille la jeune fille capricieuse qui, jouant au piano, sera son modèle. Entre la gourmandise de l'homme pour la chute de rein, et l'analyse de la robe par le peintre, l'œil de Dutronc- Van Gogh oscille, vagabondant sans scrupule entre désir physique et exaltation picturale, l'un stimulant l'autre.
Toute l'ambiguïté du regard du peintre est soulignée par la mise en scène qui s'amuse des allers et retours de Vincent entre l'intérieur et l'extérieur de la maison, traversant le cadre de la fenêtre comme s'il avait le pouvoir d'entrer et sortir de son propre tableau. Si bien que dans ce va et vient constant entre le dedans pour mieux caresser le modèle, et le dehors palette et main grattant la toile, c'est toute l'amplitude du travail de la peinture qui se donne à voir.»
(Stéphanie Katz pour Zeuxis-Un magazine de cinéma n°17, Ciné-Club Caen)
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