Athènes, vers 350 avant J.-C.
Haut et bas-relieif, marbre du mont Pentélique, près d'Athènes
Le Louvre, Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines.
image: www.universalis.fr
Haut et bas-relieif, marbre du mont Pentélique, près d'Athènes
Le Louvre, Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines.
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«Dans la Grèce antique, les nécropoles* se situent en dehors des agglomérations et des sanctuaires afin de séparer le monde des morts de celui des vivants. À compter du VII° siècle avant J.- C., des stèles en marbre servent à signaler l'endroit où les cendres du défunt sont déposées. Les stèles les plus riches sont décorées de bas-relief représentant le défunt, parfois accompagnés des membres de sa famille.»
«Phainippos, à gauche, donne une poignée de main à son épouse Mnésarétè, assise sur un tabouret. C'est la déxios, un geste d'adieu souvent représenté dans les scènes funéraires. Une autre femme, appelée aussi Mnésarétè, se tient à l'arrière-plan, la main portée au visage dans une attitude d'affliction. Caractéristiques de la sculpture grecque classique (480-338 avant J.-C.), les visages trahissent peu d'émotion et les corps sont idéalisés pour mieux s'approcher de la perfection des dieux. Surmontée d'un fronton soutenu par des pilastres, la stèle de marbre prend la forme d'un petit temple, appelé naïskos en grec.»
«Phainippos, à gauche, donne une poignée de main à son épouse Mnésarétè, assise sur un tabouret. C'est la déxios, un geste d'adieu souvent représenté dans les scènes funéraires. Une autre femme, appelée aussi Mnésarétè, se tient à l'arrière-plan, la main portée au visage dans une attitude d'affliction. Caractéristiques de la sculpture grecque classique (480-338 avant J.-C.), les visages trahissent peu d'émotion et les corps sont idéalisés pour mieux s'approcher de la perfection des dieux. Surmontée d'un fronton soutenu par des pilastres, la stèle de marbre prend la forme d'un petit temple, appelé naïskos en grec.»