Une exposition intitulée «La mort transfigurée» et comprenant des œuvres en rapport avec l’art populaire mexicain s’est tenue du 1er novembre au 20 décembre 2006 à la galerie «L’Arche de Morphée», 6 rue Etienne Dolet, 75020 Paris. Les trois autres sections concernaient les représentations de la mort dans l’art traditionnel tibétain, l’imagerie de la mort dans l’art funéraire en Corse et des œuvres d’artistes contemporains regroupés sous le titre «l’art visionnaire et la mort». L’exposition comprenait notamment des œuvres des artistes mexicains Ana Paula Portilla, Cristina Rubalcava et Raoul Velasco.
Présentation (extraite du dossier de presse) :
Peintures de Ana Paula Portilla
Le travail d’Ana Paula Portilla entretient une relation étroite avec le corps. Elle dresse une sorte d’ «état des lieux» de ce qui est inhérent à notre vie au-delà des apparences : des situations humaines primitives, notre animalité, la gestation, la naissance, l’accouchement, la mort, le sexe, le désir, notre corps et la peau qui l’enveloppe. Dès que l’on parle de corps, l’identité, la douleur, l’agression ou la jouissance sont évoquées. Ces sujets continuent de nous surprendre, de nous effrayer, de nous rassurer… Le corps devient un moyen de conciliation entre l’interprétation sensible du réel et la vision de notre expérience individuelle.
Ana Paula Portilla travaille sur la plasticité et la picturalité propres à la peinture. Ses œuvres sont construites à partir d’éléments concrets et tangibles liés au vécu du corps et à l’expérience corporelle des substances : le sang qui coule dans nos veines, mais aussi l’échange : celui de la chair, celui des substances – sperme, sécrétions, salive – celui de l’air de notre respiration, celui de nos organes vitaux, nos autres peaux, une peau intérieure, invisible, silencieuse. Ces expériences l’habitent et la hantent…
Peintures et sculptures de Cristina Rubalcava
Née à San Angel au Mexique, Cristina Rubalcava a participé à plusieurs expositions de groupe et a fait plus de quarante expositions individuelles en Europe, Asie, Amérique Latine et aux Etats-Unis. On peut trouver ses œuvres dans plusieurs collections privées et dans des musées tels que le Musée d’art moderne à Paris, la Fondation Miro, le Musée Tamayo à Mexico, le Musée Marco à Monterrey (Mexique), la Fondation Ralli à Punta del Este, entre autres. On peut également voir plusieurs de ses peintures à la Maison de l’Amérique Latine à Paris, à Mexico au Bois de Chapultepec, à Veracruz en hommage au poète compositeur Agustin Lara, à Acapulco pour illustrer les chansons de la Costa Chica, à Huatulco Oaxaca pour représenter la fête de la Guelaguetza, et en Espagne pour les offrandes de la Fête des Morts.
Elle a peint des tableaux ex-voto de chaque pays pour l’exposition itinérante sur la Vierge de Guadalupe dans les cathédrales européennes qui a son siège au Musée d’art sacré de la basilique de la Vierge de Guadalupe à Mexico.
Raoul Velasco
Raoul Velasco s’est associé à Kristin Meller dans la tâche de ramener les calaveras à Paris ; et même, plus modestement, à la rue des Cascades, Paris 20e, leur lieu de travail.
En 2001, à la Toussaint, ils ont fait leur première exposition sur le «Jour des Morts» avec des calaveras de leur création, sur des sujets d’actualité. Cette exposition était accompagnée d’une offrande aux morts à la manière mexicaine.
Depuis, d’autres artistes habitant à Paris se sont joints à eux dans leur jeu de massacre.
Depuis 2003, ils exposent aussi les œuvres de l’artiste mexicain nahua Nicolás de Jesús. En 2004, ils ont exposé au centre d’arts plastiques «La Ferme du Couvent» à Torcy. En 2006, ils ont cherché d’autres renforts à l’étranger, cette fois dans la communauté mexicaine de Chicago, en la personne de René Hugo Arcéo. Leur tâche est énorme, leurs moyens limités, mais la mort fait son chemin et elle n’a pas encore cessé de les faire rire.
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Artiste mexicain, Raoul Velasco est peintre-graveur et créateur de mobiles en bois. Il fut président de l’association des ateliers d’artistes de Belleville pendant cinq ans. Kristin Meller est une artiste britannique, graveur et créatrice de danses macabres à la mexicaine. Tous deux sont fondateurs de l’Association pour l’estampe et l’art populaire.
Kristin Meller
www.estampe-artpopulaire.com
Peintures de Ana Paula Portilla
Le travail d’Ana Paula Portilla entretient une relation étroite avec le corps. Elle dresse une sorte d’ «état des lieux» de ce qui est inhérent à notre vie au-delà des apparences : des situations humaines primitives, notre animalité, la gestation, la naissance, l’accouchement, la mort, le sexe, le désir, notre corps et la peau qui l’enveloppe. Dès que l’on parle de corps, l’identité, la douleur, l’agression ou la jouissance sont évoquées. Ces sujets continuent de nous surprendre, de nous effrayer, de nous rassurer… Le corps devient un moyen de conciliation entre l’interprétation sensible du réel et la vision de notre expérience individuelle.
Ana Paula Portilla travaille sur la plasticité et la picturalité propres à la peinture. Ses œuvres sont construites à partir d’éléments concrets et tangibles liés au vécu du corps et à l’expérience corporelle des substances : le sang qui coule dans nos veines, mais aussi l’échange : celui de la chair, celui des substances – sperme, sécrétions, salive – celui de l’air de notre respiration, celui de nos organes vitaux, nos autres peaux, une peau intérieure, invisible, silencieuse. Ces expériences l’habitent et la hantent…
Peintures et sculptures de Cristina Rubalcava
Née à San Angel au Mexique, Cristina Rubalcava a participé à plusieurs expositions de groupe et a fait plus de quarante expositions individuelles en Europe, Asie, Amérique Latine et aux Etats-Unis. On peut trouver ses œuvres dans plusieurs collections privées et dans des musées tels que le Musée d’art moderne à Paris, la Fondation Miro, le Musée Tamayo à Mexico, le Musée Marco à Monterrey (Mexique), la Fondation Ralli à Punta del Este, entre autres. On peut également voir plusieurs de ses peintures à la Maison de l’Amérique Latine à Paris, à Mexico au Bois de Chapultepec, à Veracruz en hommage au poète compositeur Agustin Lara, à Acapulco pour illustrer les chansons de la Costa Chica, à Huatulco Oaxaca pour représenter la fête de la Guelaguetza, et en Espagne pour les offrandes de la Fête des Morts.
Elle a peint des tableaux ex-voto de chaque pays pour l’exposition itinérante sur la Vierge de Guadalupe dans les cathédrales européennes qui a son siège au Musée d’art sacré de la basilique de la Vierge de Guadalupe à Mexico.
Raoul Velasco
Raoul Velasco s’est associé à Kristin Meller dans la tâche de ramener les calaveras à Paris ; et même, plus modestement, à la rue des Cascades, Paris 20e, leur lieu de travail.
En 2001, à la Toussaint, ils ont fait leur première exposition sur le «Jour des Morts» avec des calaveras de leur création, sur des sujets d’actualité. Cette exposition était accompagnée d’une offrande aux morts à la manière mexicaine.
Depuis, d’autres artistes habitant à Paris se sont joints à eux dans leur jeu de massacre.
Depuis 2003, ils exposent aussi les œuvres de l’artiste mexicain nahua Nicolás de Jesús. En 2004, ils ont exposé au centre d’arts plastiques «La Ferme du Couvent» à Torcy. En 2006, ils ont cherché d’autres renforts à l’étranger, cette fois dans la communauté mexicaine de Chicago, en la personne de René Hugo Arcéo. Leur tâche est énorme, leurs moyens limités, mais la mort fait son chemin et elle n’a pas encore cessé de les faire rire.
Artiste mexicain, Raoul Velasco est peintre-graveur et créateur de mobiles en bois. Il fut président de l’association des ateliers d’artistes de Belleville pendant cinq ans. Kristin Meller est une artiste britannique, graveur et créatrice de danses macabres à la mexicaine. Tous deux sont fondateurs de l’Association pour l’estampe et l’art populaire.
Kristin Meller
www.estampe-artpopulaire.com