«Rêvez-vous d'arrêter de fumer sans y arriver? Vous sentez-vous irrité par ces fumeurs récalcitrants qu'on voit aux entrées des édifices? Êtes-vous déçu de constater que des personnes de votre entourage fument encore? Si vous répondez par l'affirmative à l'une de ces questions, ce livre est pour vous. Le psychiatre Jean-Jacques Bourque s'y prononce avec nuance sur un sujet controversé : la croisade antitabac, ses bienfaits, mais aussi ses conséquences néfastes. Il révèle des cas authentiques de fumeurs incapables de cesser de fumer et gravement affectés par le climat antitabac actuel. Malgré sa satisfaction, en tant que médecin, face au succès des campagnes qui ont contribué à réduire de moitié le nombre de fumeurs en 25 ans, il démontre comment des institutions tel Santé Canada se prêtent à une propagande de peur en occultant les risques qu'encourent certaines personnes en cessant de fumer. S'inspirant de l'histoire du traitement de la maladie mentale et de recherches peu connues du public, il explique comment des individus souffrant de dépression, de schizophrénie, d'Alzheimer ou même d'une maladie du coeur bénéficient souvent de l'usage de la nicotine. Enfin, il nous invite tous à faire preuve de compassion envers ces dépendants involontaires du tabac.» (Librairie Renaud-Bray ) Par contre, après un premier regard sur ce livre et ses commentaires, on est en droit de se demander si la psychiatrie n'a pas tendance à associer trop facilement le tabagisme à la dépression* et d'inscrire ainsi le tabagisme et le suicide parmi les maladies mentales*.
Afin d'éclairer le débat social, susceptible de se déclencher par la parution de ce livre, nous publions ci-dessous quelques commentaires de l'auteur même, d'autres collègues médecins et d'une représentante de la Coalition pour le contrôle du tabac.
Commentaires
Dr J.-J. Bourque
En reconnaissant certaines vertus au tabagisme et en plaidant pour la compassion* envers les fumeurs, le psychiatre Jean-Jacques Bourque est bien conscient qu'il ne se fera pas que des amis. Et que son essai Écrasons la cigarette, pas le fumeur risque de «rallumer» un débat encore vif dans la société.
«Je connais bien mon sujet, je me suis lancé et je suis capable de répondre aux questions», lance d'entrée de jeu le psychiatre à la retraite qui a souvent rencontré des fumeurs fortement dépendants lors de ses années de pratique.
Ce sont justement ces témoignages qui l'ont incité à écrire ce «plaidoyer pour un peu de compassion» après une longue réflexion. «Je veux soulager ceux qui fument et qui ont de la misère à arrêter en leur disant que quelqu'un les comprend», dit ce fumeur de pipe qui a aussi pigé dans son expérience personnelle.
Lui-même victime d'un infarctus du myocarde en 2004, le Dr Bourque dit avoir eu la chance d'être traité par des cardiologues qui ont accepté qu'il continue à fumer à condition de réduire sa consommation. «Ils ont compris que l'importance du stress lié à l'arrêt pouvait être dommageable pour celui qui est habitué de réduire son anxiété par la consommation de tabac», écrit-il dans son essai qui paraît aujourd'hui.
Source: Valérie Gaudreau, «Écrasons la cigarette, pas le fumeur: un psychiatre rallume un débat encore vif» Publié le 13 janvier 2010 . Texte intégral:
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/societe/201001/13/01-938539-ecrasons-la-cigarette-
pas-le-fumeur-un-psychiatre-rallume-un-debat-encore-vif.php
Beaucoup de dépressifs, écrit-il, utilisent sans le savoir la cigarette comme un antidépresseur et un anxiolytique puisque le tabac «joue le double rôle de stimulant et de calmant». C'est pourquoi, soutient l'auteur, les professionnels de la santé doivent être prudents avant de couper la cigarette à une personne dépressive.
Même chose chez les schizophrènes, où le tabagisme frôle les 80 %. Un taux particulièrement élevé qui s'explique par le fait que la nicotine augmente l'expression des émotions et la communication des schizophrènes en plus de diminuer leur passivité, écrit le Dr Bourque. «Je crois qu'en fumant, ils se sentent un peu plus dans le réel», dit-il en entrevue au Soleil.
Le psychiatre avance également dans son essai que le taux de dopamine qui augmente grâce à la nicotine contribue aussi à améliorer l'état de gens atteints d'Alzheimer ou de Parkinson.
Plus encore, Jean-Jacques Bourque va dans son bouquin jusqu'à soutenir qu'un fumeur qui est incapable d'écraser est un «déprimé* qui s'ignore». La cigarette est en effet tellement condamnée, si réprimée que ceux qui continuent à fumer malgré les embûches ont un énorme besoin de nicotine «pour contrer leurs humeurs dépressives». En somme, ces fumeurs se soignent inconsciemment, dit-il.
Il en veut pour preuve le fait qu'encore 20 % des gens fument. Pourtant, 81 % d'entre eux souhaitent arrêter. Ce qui fait dire à Jean-Jacques Bourque que tout ceux qui avaient la capacité d'arrêter l'ont déjà fait. Pour les autres, leur dépendance est telle qu'ils doivent être considérés comme des personnes malades qui ont plus besoin de compréhension que de rejet.
Source: Valérie Gaudreau, «Pitié pour les fumeurs», publié le 13 janvier 2010
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/sante/201001/12/01-938495-pitie-pour-les-fumeurs.php
Dr Alain Poirier
Prétendre que les fumeurs n'inspirent que mépris et rejet est faux, réplique le directeur national de santé publique du Québec. Au contraire, dit-il, Québec investit plus que jamais dans le soutien aux fumeurs qui souhaitent écraser.
«De la compassion et de l'aide aux fumeurs, on en a en masse», lance le Dr Alain Poirier, appelé à commenter la sortie de l'essai Écrasons la cigarette, pas le fumeur.
Québec investit des millions dans les centres d'aide à la cessation et dans le remboursement de médicaments, dit-il.
Même s'il n'avait pas lu le livre au moment de l'entrevue, le Dr Poirier avait une bonne idée des arguments avancés. «Il y a des choses avec lesquelles je suis à l'aise», reconnaît celui qui a travaillé à la lutte contre le tabac au cours de sa carrière.
Sur la question de la dépendance, il se dit d'accord avec le psychiatre. Oui, arrêter de fumer est difficile, et il est inutile de frapper sur les fumeurs. «Le problème, ce n'est pas le tabagisme, mais son industrie. Une industrie qui a menti et manipulé des chiffres», dénonce-t-il.
Le Dr Poirier ne s'étonne pas non plus de certains effets positifs proposés par le Dr Bourque. «Les bienfaits de la nicotine sont connus, on en prescrit. Ce n'est pas ça le problème, dit-il. Le problème est que cette drogue est sale et quand on la brûle, la fumée devient cancérigène.»
Sur ce point, il rejette complètement l'idée défendue par le Dr Bourque voulant que les dangers de la fumée secondaire soient exagérés. «Il y a un effet bien démontré de la fumée secondaire chez des gens exposés de façon significative», tranche-t-il.
Source: Valérie Gaudreau, «Cette drogue est sale» http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/societe/201001/13/01-938540
-cette-drogue-est-sale-denonce-le-dr-alain-poirier.php
Dr Gaston Ostiguy
Le Dr Gaston Ostiguy estime qu'il est dangereux de minimiser les risques du tabagisme, mais reconnaît que les fumeurs sont souvent victimes des préjugés. «La cigarette est responsable de 40 000 décès prématurés au pays chaque année. Dans un match, elle remporterait les trois étoiles : la première cause de cancers, de maladies cardio-vasculaires et respiratoires», souligne le pneumologue de l'Institut thoracique de Montréal.
Ceci étant dit, le Dr Ostiguy reconnaît que pour certaines maladies, la nicotine contenue dans la cigarette peut avoir des effets bénéfiques. «Le problème, ce n'est pas la nicotine, ce sont les autres produits toxiques. Ce n'est pas mieux si on traite la maladie d'une personne et qu'elle meurt à cause de la cigarette.»
Comme le Dr Bourque, il estime que les campagnes à large échelle ont fait leur temps. «La majorité des gens pas trop dépendants ont réussi à arrêter. Les gens qui continuent, c'est des dépendants, des hardcore. Il ne faut pas culpabiliser ces gens-là. Ils ont besoin d'un coup de pouce.»
Lui-même suit des patients à la clinique d'abandon tabagique McGill. Il prône une action individualisée adaptée aux besoins de chaque fumeur. «Nous viendrait-il à l'idée de donner la même dose d'insuline à chaque diabétique ? C'est la même chose pour les fumeurs. Il n'y en a pas un de pareil.», conclut-il.
Source: Éric-Yvan Lemay, «Tabagisme: des risques trop grands», Journal de Montréal, 12 janvier 2010
http://sante.canoe.com/channel_health_news_details.asp?channel_id=2001
&relation_id=3483&news_channel_id=2001&news_id=4878&rid=
Nous ne pouvons passer sous silence certains messages problématiques véhiculés par l’auteur du nouveau livre Écrasons la cigarette, pas le fumeur. Le psychiatre Jean-Jacques Bourque distord la lutte contre le tabac en la présentant comme un combat entre fumeurs et non-fumeurs et sème la confusion concernant des supposés bénéfices de la cigarette.
Soyons clairs : C’est la nicotine, et non la cigarette, qui aurait un effet thérapeutique chez certains individus souffrant de maladies mentales. Mais ce sont des cas exceptionnels qui devraient être traités dans un contexte clinique et qui ne devraient pas être généralisés à toute la population ni au tabac vendu au grand public.
[...].
Faire de la lutte antitabac un combat entre fumeurs et non-fumeurs, c’est répéter la pratique de l’industrie du tabac, qui cherche toujours à détourner l’attention du public de ses pratiques commerciales mortelles. En fait, les groupes antitabac considèrent les fumeurs comme des victimes de l’industrie. Les fumeurs paient le plus gros prix, soit avec leur santé et, dans un cas sur deux, leur vie. La plupart d’entre eux ont commencé à fumer lorsqu’ils étaient enfants ou adolescents, et la grande majorité désire arrêter. Mais en manipulant la nicotine dans le tabac, l’industrie s’assure que les fumeurs peuvent difficilement arrêter.
La Codirectrice de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac, Flory Doucas
Texte intégral:
http://www.lejacquescartier.com/article-420271-Reaction-au-livre-Ecrasons-la-cigarette-pas-le-fumeur.html
Commentaires
Dr J.-J. Bourque
En reconnaissant certaines vertus au tabagisme et en plaidant pour la compassion* envers les fumeurs, le psychiatre Jean-Jacques Bourque est bien conscient qu'il ne se fera pas que des amis. Et que son essai Écrasons la cigarette, pas le fumeur risque de «rallumer» un débat encore vif dans la société.
«Je connais bien mon sujet, je me suis lancé et je suis capable de répondre aux questions», lance d'entrée de jeu le psychiatre à la retraite qui a souvent rencontré des fumeurs fortement dépendants lors de ses années de pratique.
Ce sont justement ces témoignages qui l'ont incité à écrire ce «plaidoyer pour un peu de compassion» après une longue réflexion. «Je veux soulager ceux qui fument et qui ont de la misère à arrêter en leur disant que quelqu'un les comprend», dit ce fumeur de pipe qui a aussi pigé dans son expérience personnelle.
Lui-même victime d'un infarctus du myocarde en 2004, le Dr Bourque dit avoir eu la chance d'être traité par des cardiologues qui ont accepté qu'il continue à fumer à condition de réduire sa consommation. «Ils ont compris que l'importance du stress lié à l'arrêt pouvait être dommageable pour celui qui est habitué de réduire son anxiété par la consommation de tabac», écrit-il dans son essai qui paraît aujourd'hui.
Source: Valérie Gaudreau, «Écrasons la cigarette, pas le fumeur: un psychiatre rallume un débat encore vif» Publié le 13 janvier 2010 . Texte intégral:
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/societe/201001/13/01-938539-ecrasons-la-cigarette-
pas-le-fumeur-un-psychiatre-rallume-un-debat-encore-vif.php
Beaucoup de dépressifs, écrit-il, utilisent sans le savoir la cigarette comme un antidépresseur et un anxiolytique puisque le tabac «joue le double rôle de stimulant et de calmant». C'est pourquoi, soutient l'auteur, les professionnels de la santé doivent être prudents avant de couper la cigarette à une personne dépressive.
Même chose chez les schizophrènes, où le tabagisme frôle les 80 %. Un taux particulièrement élevé qui s'explique par le fait que la nicotine augmente l'expression des émotions et la communication des schizophrènes en plus de diminuer leur passivité, écrit le Dr Bourque. «Je crois qu'en fumant, ils se sentent un peu plus dans le réel», dit-il en entrevue au Soleil.
Le psychiatre avance également dans son essai que le taux de dopamine qui augmente grâce à la nicotine contribue aussi à améliorer l'état de gens atteints d'Alzheimer ou de Parkinson.
Plus encore, Jean-Jacques Bourque va dans son bouquin jusqu'à soutenir qu'un fumeur qui est incapable d'écraser est un «déprimé* qui s'ignore». La cigarette est en effet tellement condamnée, si réprimée que ceux qui continuent à fumer malgré les embûches ont un énorme besoin de nicotine «pour contrer leurs humeurs dépressives». En somme, ces fumeurs se soignent inconsciemment, dit-il.
Il en veut pour preuve le fait qu'encore 20 % des gens fument. Pourtant, 81 % d'entre eux souhaitent arrêter. Ce qui fait dire à Jean-Jacques Bourque que tout ceux qui avaient la capacité d'arrêter l'ont déjà fait. Pour les autres, leur dépendance est telle qu'ils doivent être considérés comme des personnes malades qui ont plus besoin de compréhension que de rejet.
Source: Valérie Gaudreau, «Pitié pour les fumeurs», publié le 13 janvier 2010
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/sante/201001/12/01-938495-pitie-pour-les-fumeurs.php
Dr Alain Poirier
Prétendre que les fumeurs n'inspirent que mépris et rejet est faux, réplique le directeur national de santé publique du Québec. Au contraire, dit-il, Québec investit plus que jamais dans le soutien aux fumeurs qui souhaitent écraser.
«De la compassion et de l'aide aux fumeurs, on en a en masse», lance le Dr Alain Poirier, appelé à commenter la sortie de l'essai Écrasons la cigarette, pas le fumeur.
Québec investit des millions dans les centres d'aide à la cessation et dans le remboursement de médicaments, dit-il.
Même s'il n'avait pas lu le livre au moment de l'entrevue, le Dr Poirier avait une bonne idée des arguments avancés. «Il y a des choses avec lesquelles je suis à l'aise», reconnaît celui qui a travaillé à la lutte contre le tabac au cours de sa carrière.
Sur la question de la dépendance, il se dit d'accord avec le psychiatre. Oui, arrêter de fumer est difficile, et il est inutile de frapper sur les fumeurs. «Le problème, ce n'est pas le tabagisme, mais son industrie. Une industrie qui a menti et manipulé des chiffres», dénonce-t-il.
Le Dr Poirier ne s'étonne pas non plus de certains effets positifs proposés par le Dr Bourque. «Les bienfaits de la nicotine sont connus, on en prescrit. Ce n'est pas ça le problème, dit-il. Le problème est que cette drogue est sale et quand on la brûle, la fumée devient cancérigène.»
Sur ce point, il rejette complètement l'idée défendue par le Dr Bourque voulant que les dangers de la fumée secondaire soient exagérés. «Il y a un effet bien démontré de la fumée secondaire chez des gens exposés de façon significative», tranche-t-il.
Source: Valérie Gaudreau, «Cette drogue est sale» http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/societe/201001/13/01-938540
-cette-drogue-est-sale-denonce-le-dr-alain-poirier.php
Dr Gaston Ostiguy
Le Dr Gaston Ostiguy estime qu'il est dangereux de minimiser les risques du tabagisme, mais reconnaît que les fumeurs sont souvent victimes des préjugés. «La cigarette est responsable de 40 000 décès prématurés au pays chaque année. Dans un match, elle remporterait les trois étoiles : la première cause de cancers, de maladies cardio-vasculaires et respiratoires», souligne le pneumologue de l'Institut thoracique de Montréal.
Ceci étant dit, le Dr Ostiguy reconnaît que pour certaines maladies, la nicotine contenue dans la cigarette peut avoir des effets bénéfiques. «Le problème, ce n'est pas la nicotine, ce sont les autres produits toxiques. Ce n'est pas mieux si on traite la maladie d'une personne et qu'elle meurt à cause de la cigarette.»
Comme le Dr Bourque, il estime que les campagnes à large échelle ont fait leur temps. «La majorité des gens pas trop dépendants ont réussi à arrêter. Les gens qui continuent, c'est des dépendants, des hardcore. Il ne faut pas culpabiliser ces gens-là. Ils ont besoin d'un coup de pouce.»
Lui-même suit des patients à la clinique d'abandon tabagique McGill. Il prône une action individualisée adaptée aux besoins de chaque fumeur. «Nous viendrait-il à l'idée de donner la même dose d'insuline à chaque diabétique ? C'est la même chose pour les fumeurs. Il n'y en a pas un de pareil.», conclut-il.
Source: Éric-Yvan Lemay, «Tabagisme: des risques trop grands», Journal de Montréal, 12 janvier 2010
http://sante.canoe.com/channel_health_news_details.asp?channel_id=2001
&relation_id=3483&news_channel_id=2001&news_id=4878&rid=
Nous ne pouvons passer sous silence certains messages problématiques véhiculés par l’auteur du nouveau livre Écrasons la cigarette, pas le fumeur. Le psychiatre Jean-Jacques Bourque distord la lutte contre le tabac en la présentant comme un combat entre fumeurs et non-fumeurs et sème la confusion concernant des supposés bénéfices de la cigarette.
Soyons clairs : C’est la nicotine, et non la cigarette, qui aurait un effet thérapeutique chez certains individus souffrant de maladies mentales. Mais ce sont des cas exceptionnels qui devraient être traités dans un contexte clinique et qui ne devraient pas être généralisés à toute la population ni au tabac vendu au grand public.
[...].
Faire de la lutte antitabac un combat entre fumeurs et non-fumeurs, c’est répéter la pratique de l’industrie du tabac, qui cherche toujours à détourner l’attention du public de ses pratiques commerciales mortelles. En fait, les groupes antitabac considèrent les fumeurs comme des victimes de l’industrie. Les fumeurs paient le plus gros prix, soit avec leur santé et, dans un cas sur deux, leur vie. La plupart d’entre eux ont commencé à fumer lorsqu’ils étaient enfants ou adolescents, et la grande majorité désire arrêter. Mais en manipulant la nicotine dans le tabac, l’industrie s’assure que les fumeurs peuvent difficilement arrêter.
La Codirectrice de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac, Flory Doucas
Texte intégral:
http://www.lejacquescartier.com/article-420271-Reaction-au-livre-Ecrasons-la-cigarette-pas-le-fumeur.html