Moi et mes droits!
En restant confinés dans leur demeure, les harangueurs habituels de la défense des sacro-saints droits de l’homme ne peuvent demeurer cois. Les annonces de mesures de restrictions par les autorités publiques représentent chaque fois pour eux une occasion en or de monter aux barricades. Sans eux, qui pourrait garantir la liberté fondamentale de chacun de déambuler dans un parc ou d’aller chercher sa pizza dans une région voisine?
Depuis quelques semaines, des groupes de pressions « défenseurs des droits » nous disent, grosso modo, que le gouvernement du Québec prend des mesures qui portent atteinte aux droits de l’homme.
Par exemple, le 14 avril dernier, dans La Presse, Martine Valois, professeure à la Faculté de Droit de l’Université de Montréal, s’inquiétait du droit abusif des policiers d’entrer dans des résidences privées pour assurer le suivi des mesures sanitaires. Elle relevait aussi que le confinement des malades pour une durée de deux semaines portait atteinte aux droits habituellement en vigueur. Elle notait : « selon la loi, l’isolement d’une personne ne peut excéder 72 heures, sauf si cette personne y consent ou avec une ordonnance de la Cour[1]. » Le 16 avril, dans Le Devoir, l’avocat Alain-Robert Nadeau affirmait que les interdictions de voyages interrégionaux devaient faire l’objet d’un processus législatif complet. Il s’offusquait aussi du fait que « deux individus qui déambulaient dans un parc ont été interpellés et sommés de s’identifier[2] ». Le scandale du siècle, quoi!
Le droit en situation de crise
Dans le même journal, les représentants canadiens d’Amnistie Internationale notaient, avec perspicacité, que « le virus s’attaque au droit à la santé et au droit à la vie[3]. » (!) On les remercie pour la précision, mais alors, pourquoi n’a-t-on pas encore arrêté ce virus? À quand le procès? De toute façon, à quoi bon, puisque leurs amis de la Ligue des Droits et Libertés crient haut et fort pour vider les prisons[4]… Les auteurs concluaient que les regroupements de droits devraient jouer un rôle plus important dans cette crise, comités indépendants en prime. Plusieurs autres articles et interventions médiatiques du même acabit ont suivi ces textes. À ce sujet, voici un extrait du livre « Le gouvernement représentatif » (1861), de John Stuart Mill, philosophe libéral:
« Je suis loin de blâmer que dans les cas de nécessité urgente, on ait recours au pouvoir absolu sous la forme d'une dictature temporaire. Jadis, des nations libres ont employé volontairement ce remède, comme nécessaire pour guérir certains maux du corps politique dont on ne pouvait se purger par des moyens moins violents[5]. »
De toute évidence, François Legault n’exerce pas une dictature au Québec et cela ne serait nullement souhaitable. Mais il est tout simplement normal que son gouvernement dispose de pouvoirs plus étendus en une période politique qui demande rapidité dans l’action. Ce que nous dit le philosophe anglais, c’est que même les démocraties doivent parfois faire preuve de coercition et d’une certaine centralisation des pouvoirs en des temps exceptionnels. À vrai dire, qui s’oppose à cela? Surtout des universitaires qui invoquent la crise comme prétexte pour pousser des cris d'orfraie. C’est ce qu’en France le philosophe Alain Finkielkraut nomme la bêtise des intelligents : « Confrontée à une pandémie sans précédent, la bêtise de l’intelligence incrimine non le virus mais les gouvernants[6]. » Pour reprendre une formule du politologue Marc Chevrier, ces « fondamentalistes du droit[7] » sont incapables de la moindre concession.
Les craintes fondées
Néanmoins, il y a des inquiétudes légitimes. Par exemple, sur la surveillance des citoyens, plusieurs ont ressorti le roman 1984 de leur bibliothèque pour dénoncer la possibilité de dérapages, et ils ont raison de le faire. La prudence est de mise, mais comme l’éditorialiste Guillaume Roquette[8] nous invite à penser, il ne faut pas croire que toute nouvelle pratique de surveillance conduit fatalement à une dystopie orwellienne. La présence de caméras ne fait pas le totalitarisme, ni une application qui ne localiserait que les citoyens infectés. Surtout si, comme dans le cas du Québec, l’application conçue ne deviendra effective qu’avec l’approbation du malade[9]. Le philosophe Giorgio Agamben ne serait cependant pas d’accord avec ce point de vue. Selon lui, les moments de crises politiques sont des opportunités en or pour les gouvernants. Ce qu’il décrit comme « l’état d’exception[10] » relève d’un paradigme gouvernemental prisé par les autorités politiques. Dans cette conception de la politique, le gouvernant exploite une situation exceptionnelle pour étendre les prérogatives du législateur de manière permanente. Entre autres exemples, Agamben cite le cas de la Chine qui teste l’isolement et le contrôle total d’une partie de sa population. Ce genre d’expérimentations permet aux élus de tirer des leçons des résultats obtenus et de garantir une légitimité sociale à un retour des méthodes utilisées. En-dehors de ces appréhensions qui incitent à une saine vigilance, ce ne sont pas ce genre d’inquiétudes qui animent une bonne partie des militants des droits cités précédemment.
Le droit comme expression de la dignité
Dans Le souci contemporain, un essai publié en 1996 et toujours d’actualité, la philosophe française Chantal Delsol établit une distinction pertinente en regard de la crise sanitaire. Elle affirme qu’alors que les sociétés anciennes faisaient l’éloge de l’honneur, notre époque moderne n’a de beaux yeux que pour la dignité. Or, malgré leur ressemblance, ces deux concepts présentent des différences importantes. D’un côté, nous dit Delsol, notre honneur se mérite individuellement, par des efforts qui prouvent notre grandeur : chacun le protège, tel le chevalier qui défend son royaume. La dignité, quant à elle, en son sens contemporain, « exige le respect à travers la revendication de ses droits[11]. » (p.165). La dignité, entendue comme revendication des droits, a pour conséquence que l’homme ne compte plus, pour la protéger, sur son agir personnel, mais plutôt sur la société qui lui devrait des droits. Ainsi du comportement des autorités politiques : notre dignité se trouverait attaquée par cette restriction des droits. La philosophe explique la bataille désespérée du moderne pour ses libertés par le fait que c’est, pour lui, la seule façon de « certifier sa propre grandeur. »
S’ensuit, dans cette logique, une sacralisation des droits, ces derniers étant associés à la seule manière qu’il reste à notre contemporain de protéger sa dignité. C’est ici la logique des textes constitutionnels américain et canadien, qui sont érigés en symbole de fierté nationale. Or, nous voyons bien que cette divinisation symbolique a des conséquences délétères dans une crise comme celle à laquelle nous faisons face. Au nom des droits de ses citoyens et, plus encore, de tous les miséreux et les globe-trotteurs de la surface de la Terre, Justin Trudeau a refusé pendant plusieurs jours de fermer les lignes aériennes entre la Chine et le Canada[12] ainsi que la frontière canado-américaine[13]. Les clandestins de Roxham, accueillis sous son bon patronage, n’étaient même pas contraints de se confiner[14].
Gestion de crise au Canada, aux États-Unis et au Québec
Ce n’est plus un secret pour qui que ce soit, le Premier Ministre du Canada n’est pas un vrai chef. Il tergiverse, hésite, ne veut pas s’avancer, attend de recevoir les recommandations d’experts et toutes les certitudes possibles. Il joue les mêmes cassettes habituelles, les mêmes platitudes fuyantes et les mots creux, ponctués de ces « euh », ceux-ci s’étant substitués aux espaces entre les mots. Dans Le Point du 20 février dernier, peu de temps avant que la crise n’éclate, l’écrivain Nassim Nicholas Taleb notait qu’à Singapour, les autorités étaient en mesure de fermer les frontières en 14 minutes tapantes. « On ferme les frontières d’abord et on pense après[15]. », résumait-il. Tout le contraire de l’approche canadienne : « On ne ferme pas les frontières et on panique après. », aurait-on envie de dire. Les Grecs reconnaissaient l’importance de la prudence, mais pas celle de la lâcheté. Encore moins la négligence : ainsi du séjour de Pâques de la famille Trudeau en son chalet de repos, transgressant ainsi toutes les mesures sanitaires promues depuis un mois[16]. Comment un peuple peut-il respecter les consignes d’un représentant en chef qui signale publiquement son indifférence, grand sourire « fendu jusqu’aux oreilles »?
On notera qu’aux États-Unis, cette rhétorique de la primauté du droit n’est pas vraiment utilisée par les gouvernants. C’est surtout l’importance de la reprise économique qui domine dans le discours de Donald Trump[17]. Évidemment, présidence exceptionnelle oblige, personne ne se s’étonne de cela. On remarquera cependant que quelques États récalcitrants ont refusé de se plier aux consignes gouvernementales et que des citoyens réfractaires se réunissent pour manifester contre une atteinte à leurs « libertés »[18]. Rien de comparable au Québec, où, en-dehors des communautés hassidiques rebelles et des « covidiots[19] » rassemblés devant l’Assemblée nationale, seuls quelques rassemblements illégaux ont été repérés par les agents policiers.
Néanmoins, comme nous l’avons dit, le mouvement de contestation au Québec s’incarne entre autres dans des associations de droits de l’homme. On peut aussi noter deux autres phénomènes d’une relative importance. Il y a d’abord le « Mouvement pour la réouverture économique du Québec », composé de 2800 membres sur Facebook, mouvement qui prône « une réouverture économique du Québec, de manière sécuritaire et responsable, le plus rapidement possible ». Malgré son dynamisme sur les réseaux sociaux, ce regroupement n’a pas encore réussi à faire parler de lui dans les médias.
Populisme?
Mais un autre phénomène, plus intéressant, retient notre attention : les interventions de l’actrice Lucie Laurier qui, sur sa page Facebook, multiplie les partages d’articles et de vidéos en opposition au discours officiel et qui affirme, à maintes reprises par ses publications, qu’elle refusera de se faire vacciner[20]. Ayant peut-être repris, à certains égards, le flambeau de la fonction tribunicienne, la vedette adopte le ton de la méfiance envers les autorités politiques, sans jamais nommer précisément François Legault. En fait, on a du mal à saisir à qui s’oppose Lucie Laurier : elle nous parle de Bill Gates, de l’OMS, des anciens scandales du sang contaminé et de la thalidomide, de puces électroniques, mais la clarté brille par son absence dans son discours. Mine de rien, sa vidéo coup-de-poing du 14 avril a accumulé plus de 5500 partages et 55 000 visionnements en seulement trois jours. Les magazines à potins et blogues hebdos reprennent ses déclarations, et Éric Duhaime l’a même invitée à son émission radio[21]. Preuve que le Québec n’est pas à l’abri d’un mouvement de méfiance populaire envers l’élite.
Peut-on parler de populisme? Entendons par-là une mouvance qui se réclame du peuple contre les élites à renverser. Pour revenir à Chantal Delsol, auteur d’un remarquable ouvrage sur la question, intitulé Populisme, Les demeurés de l’Histoire (2015), elle remarque que les regroupements populistes se caractérisent par une sincérité brutale chez ces membres, en réaction à la sophistication élitaire[22] (p.91-2). Les populistes ne prennent pas la peine de conceptualiser leur pensée, ils ne cherchent pas à s’inscrire dans un courant de pensée ou une philosophie en particulier (p.95) : le chef constitue la théorie vivante (p.182). On décèle souvent chez ces hommes une tendance au complotisme : « Il s’agit toujours de prêter aux acteurs du passé des intentions qu’ils n’avaient pas, d’introduire des finalités là où les choses se sont déroulées sous l’emprise d’expériences ou de réflexes naturels. » (p.116). Autrement dit, le complotisme refuse d’admettre la contingence de l’action historique et le lot d’incertitudes qui l’accompagne. Rappelons qu’en octobre dernier, Lucie Laurier publiait des photos de nuages sur sa page Facebook en insinuant que le gouvernement répandait des chemtrails (nuages toxiques) dans l’air[23], une théorie du complot qui fait bien des émules.
Notons le paradoxe suivant : les chefs politiques qualifiés de populistes « autoritaires » par plusieurs médias se révèlent, dans cette crise, être les plus libertaires. C’est le cas de Donald Trump, qui encourage son peuple à se révolter contre les mesures de confinement. Rappelons aussi qu’au début de la crise, Boris Johnson songeait à laisser le virus se propager pour garantir une « immunité collective ». Enfin, le président du Brésil Jair Bolsonaro détonne par son inaction et son insouciance[24]. Comme quoi le « populisme » n’est pas le retour du fascisme crié sur tous les toits, bien au contraire.
Le géographe français Christophe Guilluy, dans son dernier livre à succès No Society, formulait une équation intéressante pour comprendre comment naissent les populismes. Selon lui, ils sont le résultat d’une double insécurité, l’une, sociale, relative aux questions économiques, et l’autre, culturelle, relative aux excès du multiculturalisme[25] (p.26). En bref : une société qui connaît des problèmes de délocalisation et de chômages massifs, aggravés par une immigration mal contrôlée, tend à faire provoquer la colère des peuples. Ainsi de la situation du Québec en période de coronavirus : le chômage atteint beaucoup de travailleurs, les situations financières sont précaires, et les craintes de fermetures de commerces bien fondées. Pendant ce temps, le scandale du salaire des médecins spécialistes et les catacombes en CHSLD mettent de l’huile sur le feu de la gronde. Un populisme québécois de grande ampleur a tout de même très peu de chances de naître de cette crise, compte tenu des hauts taux d’approbation des Québécois envers le Premier Ministre du Québec[26] et du déconfinement progressif de la population. À propos de l’insécurité culturelle, notons que les tenants du toujours-plus en immigration prendront une pause pour l’année, avec l’appui inespéré de Québec Solidaire et du Conseil du Patronat[27] au gel de l’immigration; leur fallait-il donc une crise sanitaire pour freiner leurs ardeurs?
En somme, le groupe des opposants à François Legault est composé de facs de droit, de quelques commerçants inquiets et de conspirationnistes d’un jour. Pas de quoi ébranler un homme qui se retrouvera peut-être « canonisé »[28] par ces événements, tant il aura réussi à incarner la fonction du bon père de famille dans une crise anxiogène pour nombre de Québécois. Depuis le début du déconfinement, on observe cependant que sa cote de popularité a connu une baisse notable[29]. Normal, puisque l’action politique aura rarement eu lieu à un niveau d’incertitude aussi élevé. Legault, comme tous les autres dirigeants du monde, avance en plein brouillard, dans une tempête inédite. Nous pouvons ainsi bénir le ciel que ce ne soit pas ses prédécesseurs libéraux, hautains et froids, qui soient à la tête du Québec dans une pareille situation. Espérons, tout de même, que la popularité grandissante du Premier Ministre ne lui monte pas trop à la tête et ne le pousse au confort et à l’indifférence à l’égard de nos problèmes collectifs. Pour l’instant, aucun signe ne semble montrer une telle tendance néfaste. Après le coronavirus, ce sera donc l’heure de la reconstruction : ce ne sont pas les chantiers qui manquent.
[1] Martine Valois. « Droit et urgence ne font pas bon ménage. », La Presse, 14 avril 2020.
[2] Alain-Robert Nadeau. « État d’urgence et État de droit. », Le Devoir, 16 avril 2020.
[3] France-Isabelle Langlois et Alex Neve. « Intégrer la surveillance des droits de la personne dans la réponse des gouvernements. », Le Devoir, 16 avril 2020.
[4] Ève-Marie Lacasse et Lucie Lemonde. « Lettre au gouvernement Legault – 15 avril 2020 – Établissements de détention et COVID-19. », Ligue des Droits et Libertés, 17 avril 2020. En ligne. https://liguedesdroits.ca/lettre-legault-prison-20200415/ (consulté le 17 avril 2020)
[5] Mill, John Stuart. 1877. Le gouvernement représentatif. trad. C. B. Dupont-White, Paris: Guillaume et Cie, 400p, p. 70.
[6] Alain Finkielkraut. « Quand Finkielkraut fustige ``la bêtise des intelligents de bac à sable`` qui, par ``esprit de système``, incriminent non pas le virus mais ``les dirigeants``… », La Revue civique, 7 avril 2020. En ligne. http://revuecivique.eu/articles-et-entretiens/quand-finkielkraut-fustige-la-betise-des-intelligents-de-bac-a-sable-qui-par-esprit-de-systeme-font-le-proces-des-dirigeants/ (consulté le 17 avril 2020)
[7] Chevrier, Marc. « Le fondamentalisme des droits, religion civile du Canada? », Bulletin d’histoire politique, vol. 6, n° 1, Automne 1997, pp. 53-57.
[8] Guillaume Roquette. « Libertés sous contrôle », Le Figaro Magazine, 10 avril 2020.
[9] Marc-Antoine Dilhac, Yoshua Bengio et les chercheurs de Mila. « Une application de suivi de contacts ``intelligente et éthique``. », Le Devoir, 23 mai 2020.
[10] Nicolas Truong. « Giorgio Agamben : ``L’épidémie montre clairement que l’état d’exception est devenu la condition normale. », Le Monde, 24 mars 2020.
[11] Delsol, Chantal. 2004. Le souci contemporain. Paris : La petite vermillon, 304p.
[12] Denise Bombardier. « Le coronavirus selon les pays. », Le Journal de Montréal, 13 mars 2020.
[13] La Presse Canadienne. « La frontière canado-américaine est officiellement fermée. », Radio-Canada, 21 mars 2020.
[14] Romain Schué. « COVID-19 : Pas d’isolement obligatoire pour les migrants passant le Chemin Roxham. », Radio-Canada, 17 mars 2020.
[15] Dans Gabriel Bouchaud. « Nassim Nicholas Taleb : ``Sans paranoïa, pas de survie! », Le Point, 20 février 2020.
[16] Sophie Durocher. « Est-ce que Trudeau se moque de nous? », Le Journal de Montréal, 13 avril 2020.
[17] Radio-Canada. « Certains États peuvent relancer leur économie dès vendredi, dit Trump. », Radio-Canada, 16 avril 2020.
[18] Fox News. « Protests heat up in Michigan in response to governor’s coronavirus policy. », Youtube, 15 avril 2020. En ligne. https://www.youtube.com/watch?v=sc62s0-n3pi&feature=share&fbclid=iwar2tqfsg3zpebhcjmhht2wmkl2xpsk6gvekslu5s8u0bq8z1wlyv5s3vjzm (consulté le 17 avril 2020)
[19] Antoine Lacroix. « Des covidiots toujours à l’œuvre. », Journal de Montréal, 2 mai 2020.
[20] Lucie Laurier. « Vidéo 1- Covid 19 », Youtube, 15 avril 2020. En ligne. https://www.youtube.com/watch?v=ggvrr9q6gws&t=1s (consulté le 17 avril 2020)
[21] Éric Duhaime. « LUCIE LAURIER, comédienne : Elle ne veut pas se faire vacciner contre la COVID-19 et ça fait jaser. », Duhaime le midi – FM 93, 16 avril 2020. En ligne. https://www.fm93.com/extraits-audios/opinions/300427/lucie-laurier-comedienne-elle-ne-veut-pas-se-faire-vacciner-contre-la-covid-19-et-ca-fait-jaser?fbclid=iwar1kr3v4hngxrmhi2txkziv2m66_qfp6zscqe60chhpn5rxl5k6xmtl-egk (consulté le 17 avril 2020)
[22] Delsol, Chantal. 2015. Populisme, Les demeurés de l’Histoire. Paris : Éditions du Rocher, 268p.
[24] Agence France-Presse. « Coronavirus : bain de foule pour Bolsonaro, le Brésil 2e pays le plus touché. », La Presse, 24 mai 2020.
[25] Guilluy, Christophe. 2018. No society, La fin de la classe moyenne occidentale. Paris : Flammarion, 242p.
[26] Jérémy Bernier. « Une très forte confiance aux dirigeants. », TVA Nouvelles, 14 avril 2020. https://www.tvanouvelles.ca/2020/04/14/une-tres-forte-confiance-aux-dirigeants-1 (consulté le 17 avril 2020)
[27] Caroline Plante. « Immigration : la cible du Québec appelée à changer? », La Presse, 10 avril 2020.
[28] Rémi Nadeau. « Legault devient indélogeable. », Le Journal de Montréal, 11 avril 2020.
[29] Mayssa Ferah. « Le gouvernement Legault perd des plumes. », La Presse, 16 mai 2020.