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Article tiré de: Th. Bachelet, Dictionnaire général des lettres, des beaux-arts et des sciences morales et politiques, Paris, Delagrave, 1876, tome
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L'auteur se livre à une véritable apologie du mouvement et du changement, nécessaires, selon lui, au développement des sociétés humaines: "Lâinstabilité, lâébranlement, lâangoisse sont nécessaires ici-bas. Dès quâun ordre sâest fait et sâes
IC’était en juin dans le jardin;C’était notre heure et notre jourEt nos yeux regardaient, avec un tel amour,Les choses,Qu’il nous semblait que doucement s’ouvraientEt nous voyaient, et nous aimaientLes roses.Le ciel était plus pur qu’il ne le fut jamais.Les ins
Les monastères,On les voyait jadis ainsi que de grands frontsDu fond des bois, du bout des montsIlluminer la terre;Au-dessus d'eux les étoiles posaient leurs sceaux;Leurs tours les éclairaient comme autant de flambeaux, Et, sur les champs, les clos, les lacs et les vallées,Ils dardaient
Oh! ces villes, par l'or putride envenimées!Clameurs de pierre et vols et gestes de fumées,Dômes et tours d'orgueil et colonnes deboutDans l'espace qui vibre et le travail qui bout,En aimas-tu l'effroi et les affres profondesà toi, le voyageurQui t'en allais triste et songeurPar les gare
Sur la bruyère longue infiniment,Voici le vent cornant Novembre,Sur la bruyère, infiniment,Voici le ventQui se déchire et se démembre,En souffles lourds battant les bourgs, Voici le vent,Le vent sauvage de Novembre.Aux puits des fermes,Les seaux de fer et les poulies Grincent.Aux citerne
Le moulin tourne au fond du soir, très lentement,Sur un ciel de tristesse et de mélancolie;Il tourne et tourne, et sa voile couleur de lieEst triste et faible et lourde et lasse, infiniment.Depuis l’aube, ses bras, comme des bras de plainte,Se sont tendus et sont tombés; et les voiciQ
Sur une table chargée, où les liasses abondent, Serré dans un fauteuil étroit, morne et branlant, Il griffonne menu, au long d'un papier blanc; Mais sa pensée, elle est là -bas au bout du monde.Le Cap, Java, Ceylan vivent devant ses yeux Et l'océan d'Asie, où ses mille navires
La neige tombe, indiscontinûment,Comme une lente et longue et pauvre laine,Parmi la morne et longue et pauvre plaine,Froide d’amour, chaude de haine.La neige tombe infiniment,Comme un moment,Monotone, dans un moment,La neige choit, la neige tombeMonotone, sur les maisonsEt les granges et le