— I —
Les jeux favoris étaient, au moyen âge, ceux qui se rapprochaient de la guerre, et parmi eux, pour l'aristocratie française, celui de tous qui ressemblait le plus à une bataille, le tournoi.
On confond souvent, depuis qu'ils on
— I —
Au temps où René d'Anjou, roi de Sicile et de Jérusalem, écrivit son beau traité des tournois, les joutes étaient le complément régulier de ces fêtes. Les batailleurs d'alors se flattaient de n'être jamais las; ils étaie
Pierre de Coubertin disait que l'histoire du sport se limite à trois époques: l'Antiquité, le Moyen Âge et les Temps modernes, époque à laquelle on assista à la rénovation du sport comme ressource pédagogique utile, voire nécessaire, à la
I
Au dix-septième siècle, l'esprit de discipline l'emporte sur l'esprit de révolte; l'ordre l'emporte sur le désordre; le mouvement de réaction qui avait commencé à la fin de l'âge précédent, s'accentue et dépasse même ce juste milieu
I
La Renaissance, qui agit si puissamment sur les lettres, les arts, les mœurs, la pensée en France, eut, sur les jeux aussi, une influence décisive. Tout se tient, et l'on ne saurait introduire dans l'esprit humain une idée sans que tout l'ê
I
De transformations en transformations, s'atténuant sans cesse, les anciens exercices de la chevalerie française, à peine reconnaissables sous les rubans et les plumes, survivent jusqu'au dix-huitième siècle et disparaissent à ce moment. La d
III
«... A ce moment, le spectateur ne voit plus qu'une masse confuse d'individus qui semblent avoir pris à tâche de s'écraser mutuellement; ceux qui sont hors du cercle tâchent de s'emparer par la force de ceux qui sont au centre... Ces effort
I
Tournoyeurs, jouteurs, chasseurs, et avec eux la masse des Français d'autrefois, vivaient debout plutôt qu'assis, et en plein air plutôt qu'à l'abri d'un toit. Nos ancêtres séjournaient beaucoup moins que nous dans leurs maisons, par la rais
IV
Assis devant sa table, un enlumineur français du quatorzième siècle se penche sur une feuille de parchemin; le texte qu'il doit illustrer a pour objet les Propriétés des Choses et, entre autres «choses», l'homme à ses différents âges.
CHAPITRE V
LA CHASSE
I
Un seigneur qui n'avait, pour occuper son temps, ni guerre publique, ni guerre privée, ni croisade, ni tournoi, ni joute, pouvait encore se distraire en faisant la guerre aux animaux. La chasse lui offrait ces plaisirs dont i