L'Encyclopédie sur la mort


Train

Le nombre de suicides sur les voies ferrées ne cesse d’augmenter. Il est impossible pour le conducteur de les éviter et, dans bien des cas, on ne peut savoir avec certitude s’il s’agit d’un suicide ou d’un accident. Une procédure spéciale a été mise en place à Rio de Janeiro, Brésil. Après une collision avec un piéton, le conducteur de train est immédiatement remplacé. On lui donne alors le choix ou bien de consulter, le jour même de l’incident, un psychologue de la compagnie, ou bien de regagner son domicile et de rencontrer un psychologue le lendemain. Si, après examen, son état était jugé satisfaisant, le conducteur serait autorisé à reprendre le travail mais normalement sur une ligne différente, afin d’éviter de passer pendant un certain temps sur les lieux de l’incident. Dans les cas plus graves, le conducteur est mis en congé temporaire et fait l’objet de visites médicales ainsi que de séances d’accompagnement psychologique. Pendant le traitement, le conducteur peut, dans certains cas, être affecté à un autre travail. Avant de reprendre son travail normal, il devra se familiariser avec la nouvelle ligne, assisté par un collègue. Les tentatives de suicide* relèvent du quotidien pour beaucoup de cheminots au Brésil. Tous les salariés employés à des fonctions de circulation et de sécurité sont soumis régulièrement à des examens médicaux et à des tests psychologiques pour s’assurer de leur capacité de faire face à la situation (Transport international, avril 2003). En Autriche*, on déplore chaque année quelque quatre cents suicides sur les voies ferrées. La société nationale des chemins de fer et le syndicat des cheminots (GDE) ont mis sur pied une équipe d’intervention d’urgence.
Date de création:-1-11-30 | Date de modification:-1-11-30

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