La protection et la gestion d'objets funéraires, de marques de sépulture, de cimetières et de lieux de sépultures demande une considération morale. Parcs Canada respecte la signification spirituelle ainsi que la valeur patrimoniale inhérente à ces ressources
Les objets funéraires, les marques de sépulture, les cimetières et les lieux de sépulture sont considérés comme des ressources patrimoniales parce qu'ils possèdent une valeur patrimoniale intrinsèque, constituent des indications d'activités humaines et ont une valeur spirituelle.
En tant que ressources patrimoniales, ils peuvent en certaines circonstances être considérés comme des ressources culturelles de niveau I ou II, selon les critères présentés dans les sections précédentes.
De plus, afin de respecter leur signification spirituelle et valeur patrimoniale, les objets funéraires, les marques de sépulture, les cimetières et les lieux de sépulture méritent un statut particulier. Ils peuvent être classés dans la catégorie « autres » ressources culturelles tel qu'il est énoncé dans la Politique sur la GRC et sont traités conformément à la directive Restes humains, cimetières et sépultures (directive de gestion 2.3.1). Cette directive sert de guide pour gérer ces ressources fragiles. Quelques-unes des pratiques énoncées dans la Politique sur la GRC et dans les présentes lignes directrices s'appliquent à cette directive et y sont reproduites. De plus, tous les cimetières et lieux de sépultures, marques de sépulture et objets funéraires connus devraient être inventoriés et évalués en vue de déterminer leur association culturelle. Par-dessus tout, les ressources et les documents s'y rattachant devraient être traités avec respect et dignité. Il faut les préserver et les protéger. Leur valeur patrimoniale et leur importance spirituelle devraient être prises en compte lorsqu'il s'agit de prendre des mesures susceptibles de les menacer. Afin d'en assurer la protection, l'accès aux sites, aux objets et aux renseignements devrait être limité en respectant les souhaits des groupes intéressés (c.-à-d., proches parents, groupes ayant une association culturelle). Les ÉIC et les plans directeurs devraient toujours comprendre tous les cimetières, les lieux de sépulture, les marques de sépulture et les objets funéraires connus. Les plans directeurs doivent aborder la façon dont la gestion des cimetières et des lieux de sépulture se fera.
Les restes humains
Parcs Canada ne traite pas les restes humains au titre de ressources culturelles ou archéologiques dans la Politique sur la GRC. Bien que ces restes humains peuvent avoir une valeur patrimoniale pour les groupes ayant une association culturelle ou les proches parents, ou encore une valeur scientifique pour les chercheurs, il serait sans doute inapproprié de les considérer comme des ressources, et cela pourrait affaiblir leur signification spirituelle. Tous les restes humains devraient être traités avec respect et dignité. Cependant, si on sait que des restes humains font partie de collections archéologiques, ceux ci doivent être inclus dans les ÉIC ainsi que dans les plans directeurs, sinon les gestionnaires des terres et les parties intéressées n'auraient pas en main une liste complète. Cependant, dans certains cas, il est impossible d'en tenir compte lorsque, par exemple, un proche ou un groupe ayant une association culturelle demande à ce que des restes humains ne figurent pas dans les documents. Parcs Canada s'efforcera de respecter ces demandes.
[Les caractères gras sont de l'Encyclopédie sur la mort]
Source:
Parcs Canada
Objets funéraires, marques des sépulture, cimetières et lieux de sépulture
Lignes directrices pour la gestion des ressources archéologiques
http://www.pc.gc.ca/fra/docs/pc/guide/gra-mar/page9.aspx