Les ruines mayas de Copán, à l'ouest du Honduras, ont été classées au patrimoine de l'humanité par l'Unesco. Le site de Copán fut découvert en 1570 par Diego García de Palacio, mais des fouilles n'y ont été entreprises qu'à partir du XIXe siècle. C'est l'un des sites majeurs de la civilisation maya. Les ruines de son acropole et de ses places monumentales témoignent des trois grandes étapes de son développement, avant son abandon au début du Xe siècle.
Jusqu’à une date récente, l’effondrement de la civilisation de Copán demeurait un mystère complet. Actuellement les archéologues commencent à découvrir que, vers la fin de l’âge d’or, la population de Copán s’était tellement accrue que les ressources naturelles s’étaient épuisées. De vastes superficies furent déboisées, entrainant une érosion massive qui affecta la production agricole et provoqua des inondations à la saison des pluies. Des ossements datant des dernières années de Copán présentent des signes évidents de malnutrition et de maladies infectieuses. La vallée de Copán ne fut pas abandonnée du jour au lendemain. Des paysans continuèrent sans doute à vivre dans la vallée pendant un siècle ou deux. Cependant, vers 1200, la région étant inoccupée, la jungle reprit possession de la cité royale.
http://www.baudelet.net/voyage/honduras/
Le site réunit des vestiges comme les ingénieuses stèles de la Grande Place (environ 300 m long et plus de 100 m large). L'Acropole comprend les superbes reliefs des sculptures des seize rois de Copán Ce monument fournit la clé de l'histoire dynastique de Copán. Consacré par Yax Pasaj en 775 de notre ère, il représente les seize souverains d'une même dynastie. L'escalier hiéroglyphique avec environ 2500 hiéroglyphes sur 63 marches. Grâce à ces inscriptions, les chercheurs ont obtenu des informations importantes sur les Mayas. Dans la partie sud de la Grande Place se trouve un terrain de jeu de balle. Les chercheurs ont découvert que Copán était un centre astronomique important. Il y a beaucoup de points de repère sur des observations cosmiques.
Les archéologues ont découvert une petite crypte contenant les reste de quinze jaguars sacrifiés. Selon toute vraisemblance, ces animaux* correspondent aux quinze ancêtres de Yax Pasaj13. Chez les Mayas le jaguar est fréquemment associé à la royauté ainsi qu'au soleil nocturne traversant le monde souterrain.
La structure Rosalila, enterrée sous la structure de l'Acropole, doit son nom à la couleur rose-lila. Ce bâtiment à deux étages, décoré de masques en stuc, est remarquable en raison de son état de conservation. Découvert en 1991 par l'archéologue hondurien Ricardo Agurcia a été dédicacé par le dixième roi de Copán, Lune-Jaguar, en 571. On y a découvert plusieurs caches d'offrandes, l'une d'entre elles contenant notamment neuf superbes silex excentriques.
En 1993, les archéologues Robert Sharer et David Sedat découvrirent sous le Temple à un niveau inférieur à celui du Temple Rosalila une structure plus ancienne, qu'ils appelèrent Margarita. La façade stuquée, partiellement conservée, est ornée de têtes d'ara et de quetzal entrelacées. De leur bec sort la tête du dieu-soleil K'inich, le tout accompagné du signe «yax». Cette iconographie fait incontestablement référence au fondateur de la dynastie copanèque, K'inich Yax K'uk Mo'. On y découvrit une crypte contenant des restes humains couverts de cinabre et accompagnés d'une grande quantité de jade. Il s'agit des restes d'une femme d'une cinquantaine d'années, probablement de l'épouse de K'inich Yax K'uk Mo'. Sous la structure Margarita se trouvent encore deux structures plus anciennes: Yehnal et enfin Hunal, contemporaine des débuts de la dynastie copanèque. Dans cette plate-forme en talud-tablero, typique de l'architecture de Teotihuacan, avait été aménagée la sépulture d'un individu de sexe masculin. Le squelette présentait de nombreuses traces de violence (dents sautées, fracture du bras droit...). Bien qu'il n'en existe pas de preuve formelle, les découvreurs pensent qu'il s'agit de Yax K'uk Mo'. L'analyse chimique de ses ossements indique que sa jeunesse ne s'est pas déroulée à Copán, un élément qui vient conforter les inscriptions de Copán, où Yax K'uk Mo' est qualifié d'«étranger».
A deux kilomètres à l'ouest du Groupe Principal se trouve le groupe appelé «Las Sepulturas». Les archéologues y ont dégagé un bâtiment qui a jeté une lumière nouvelle sur l'histoire de Copán, connu sous le nom de «Maison des Bacabs». Il s'agit du palais d'un lignage aristocratique, dont au moins deux représentants étaient des scribes. Le dernier, appelé Mac Chanaal, a laissé une inscription à la gloire non seulement du souverain de l'époque, Yax Pasaj, mais aussi célébrant - chose inhabituelle - ses propres ancêtres. Les archéologues y voient l'indication qu'à la fin du VIIIe siècle, le souverain ne disposait plus d'un pouvoir absolu, mais devait le partager avec l'aristocratie. On y trouve la « tumba del escribano » (tombe du scribe) et une collection d'artefacts et de silex excentriques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Copán#Site_arch.C3.A9ologique
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Le site réunit des vestiges comme les ingénieuses stèles de la Grande Place (environ 300 m long et plus de 100 m large). L'Acropole comprend les superbes reliefs des sculptures des seize rois de Copán Ce monument fournit la clé de l'histoire dynastique de Copán. Consacré par Yax Pasaj en 775 de notre ère, il représente les seize souverains d'une même dynastie. L'escalier hiéroglyphique avec environ 2500 hiéroglyphes sur 63 marches. Grâce à ces inscriptions, les chercheurs ont obtenu des informations importantes sur les Mayas. Dans la partie sud de la Grande Place se trouve un terrain de jeu de balle. Les chercheurs ont découvert que Copán était un centre astronomique important. Il y a beaucoup de points de repère sur des observations cosmiques.
Les archéologues ont découvert une petite crypte contenant les reste de quinze jaguars sacrifiés. Selon toute vraisemblance, ces animaux* correspondent aux quinze ancêtres de Yax Pasaj13. Chez les Mayas le jaguar est fréquemment associé à la royauté ainsi qu'au soleil nocturne traversant le monde souterrain.
La structure Rosalila, enterrée sous la structure de l'Acropole, doit son nom à la couleur rose-lila. Ce bâtiment à deux étages, décoré de masques en stuc, est remarquable en raison de son état de conservation. Découvert en 1991 par l'archéologue hondurien Ricardo Agurcia a été dédicacé par le dixième roi de Copán, Lune-Jaguar, en 571. On y a découvert plusieurs caches d'offrandes, l'une d'entre elles contenant notamment neuf superbes silex excentriques.
En 1993, les archéologues Robert Sharer et David Sedat découvrirent sous le Temple à un niveau inférieur à celui du Temple Rosalila une structure plus ancienne, qu'ils appelèrent Margarita. La façade stuquée, partiellement conservée, est ornée de têtes d'ara et de quetzal entrelacées. De leur bec sort la tête du dieu-soleil K'inich, le tout accompagné du signe «yax». Cette iconographie fait incontestablement référence au fondateur de la dynastie copanèque, K'inich Yax K'uk Mo'. On y découvrit une crypte contenant des restes humains couverts de cinabre et accompagnés d'une grande quantité de jade. Il s'agit des restes d'une femme d'une cinquantaine d'années, probablement de l'épouse de K'inich Yax K'uk Mo'. Sous la structure Margarita se trouvent encore deux structures plus anciennes: Yehnal et enfin Hunal, contemporaine des débuts de la dynastie copanèque. Dans cette plate-forme en talud-tablero, typique de l'architecture de Teotihuacan, avait été aménagée la sépulture d'un individu de sexe masculin. Le squelette présentait de nombreuses traces de violence (dents sautées, fracture du bras droit...). Bien qu'il n'en existe pas de preuve formelle, les découvreurs pensent qu'il s'agit de Yax K'uk Mo'. L'analyse chimique de ses ossements indique que sa jeunesse ne s'est pas déroulée à Copán, un élément qui vient conforter les inscriptions de Copán, où Yax K'uk Mo' est qualifié d'«étranger».
A deux kilomètres à l'ouest du Groupe Principal se trouve le groupe appelé «Las Sepulturas». Les archéologues y ont dégagé un bâtiment qui a jeté une lumière nouvelle sur l'histoire de Copán, connu sous le nom de «Maison des Bacabs». Il s'agit du palais d'un lignage aristocratique, dont au moins deux représentants étaient des scribes. Le dernier, appelé Mac Chanaal, a laissé une inscription à la gloire non seulement du souverain de l'époque, Yax Pasaj, mais aussi célébrant - chose inhabituelle - ses propres ancêtres. Les archéologues y voient l'indication qu'à la fin du VIIIe siècle, le souverain ne disposait plus d'un pouvoir absolu, mais devait le partager avec l'aristocratie. On y trouve la « tumba del escribano » (tombe du scribe) et une collection d'artefacts et de silex excentriques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Copán#Site_arch.C3.A9ologique