Lyubov Sirota, une poétesse ukrainienne, auteure de To the Angel of Pripyat, consacré à son village disparu lors de la catastrophe Tchernobyl, rend hommage aux victimes - décédées ou malades - ayant chacune un nom et un visage. Elle s'est constituée une collection impressionnante de biographies de gens ordinaires qui sont décédés durant ou suite à cet accident nucléaire. Un cimetière écrit avec des tombes sous forme de fiches, un lieu de mémoire symbolique sur papier, lieu de mémoire auquel, par des moyens électroniques, nous pouvons donner un caractère universel, un lieu de mémoire virtuel! Grâce à notre collaboratrice Natalia Fernandez Diaz, amie de Lyubov Sirota, nous sommes en mesure de publier quelques-unes de ces biographies.
Même si fort heureusement la maladie ne conduit pas ipso facto à la mort, elle mérite une place dans la présente encyclopédie, parce qu'il y a des maladies qui ont des liens directs ou indirects avec la mort ou avec la mort volontaire: cancer, sida, maladie mentale, etc. En outre, la maladie peut être interprétée comme une des manifestations de la finitude de la vie ou comme une indication des contraintes ou des limites imposées à l'existence humaine et plus précisément au corps. La maladie peut devenir ainsi un lieu de la lutte contre la mort, le lieu où l'esprit se détache du corps et dévoile sa maîtrise, un lieu de l'imagination et de la créativité humaine, une manifestation de la vitalité humaine. Dans Goethe et Tolstoï (Petite Bibliothèque Payot, 1967), Thomas Mann* a écrit quelques pages admirables sur la maladie relativement à deux grandes figures de la littérature mondiale: Schiller et Dostoïevski*. Voir l'article « Maladie » dans la présente Encyclopédie.
Alexandra Pushtar, née le 2 novembre 1987, a été opérée d'une tumeur à la glande thyroïde et souffre d'autres maladies. Son père Sergeï Pushtar, né le 5 mai 1964, travaillait comme ouvrier de construction au site nucléaire de Tchernobyl le jour de la catastrophe et participa au nettoyage. Il est invalide. Son épouse Iruna, née le 3 mars 1965, ainsi les deux autres enfants plus âgées souffre aussi de problèmes à la glande thyroïde et autres malaises.
Même si fort heureusement la maladie ne conduit pas ipso facto à la mort, elle mérite une place dans la présente encyclopédie, parce qu'il y a des maladies qui ont des liens directs ou indirects avec la mort ou avec la mort volontaire: cancer, sida, maladie mentale, etc. En outre, la maladie peut être interprétée comme une des manifestations de la finitude de la vie ou comme une indication des contraintes ou des limites imposées à l'existence humaine et plus précisément au corps. La maladie peut devenir ainsi un lieu de la lutte contre la mort, le lieu où l'esprit se détache du corps et dévoile sa maîtrise, un lieu de l'imagination et de la créativité humaine, une manifestation de la vitalité humaine. Dans Goethe et Tolstoï (Petite Bibliothèque Payot, 1967), Thomas Mann* a écrit quelques pages admirables sur la maladie relativement à deux grandes figures de la littérature mondiale: Schiller et Dostoïevski*. Voir l'article « Maladie » dans la présente Encyclopédie.
Alexandra Pushtar, née le 2 novembre 1987, a été opérée d'une tumeur à la glande thyroïde et souffre d'autres maladies. Son père Sergeï Pushtar, né le 5 mai 1964, travaillait comme ouvrier de construction au site nucléaire de Tchernobyl le jour de la catastrophe et participa au nettoyage. Il est invalide. Son épouse Iruna, née le 3 mars 1965, ainsi les deux autres enfants plus âgées souffre aussi de problèmes à la glande thyroïde et autres malaises.