Jean Benedicti ou la stigmatisation du fatum calvinisticum

Christophe Paillard
La présentation de la vie et de l'oeuvre du «cordelier docteur» est l'occasion pour l'auteur de mettre à jour la structure ou les critères sémantiques du fatalisme.
Vie et oeuvre d'un «cordelier docteur»
Curieusement oublié est le père Jean Benedicti, O.F.M. (1), dont la Somme des pechez et le remede d'iceux (2) connut un vif succès en son temps. Fréquemment rééditée à Lyon, à Paris et à Rouen jusque dans les années 1620 (3), la Summa Benedicti, comme on la nommait alors, était appréciée de Brantôme entre autres lecteurs (4). Fascinante fut l'existence de son auteur, franciscain de l'Observance tour à tour érudit et voyageur, orientaliste et exorciste, prédicateur et casuiste, ou «cordelier docteur qui a très-bien escrit de tous les pechez, et montré qu'il a beaucoup veu et leu» (5). Obscur, son cursus vitae est délicat à reconstituer, d'autant que certaines notices fautives induisent la recherche en erreur. Le plus sûr est de partir du témoignage de Lucas Wadding, repris par tous les biographes et pour partie confirmé par son oeuvre publiée. Né Breton (6), à une date inconnue, Benedicti aurait fait ses études dans le Finistère, que ce soit au couvent de Notre-Dame des Anges, à Landéda, ou bien encore à Morlaix. Entré dans le tiers-ordre de saint François, il devint le «secrétaire» du «général des Franciscains», Christophe de Cheffontaine, compatriote breton qu'il accompagna à travers «toutes les régions de l'Europe»; et il fit pélerinage à «Jérusalem» pour accomplir un «voeu». Son oeuvre publiée corrobore le dernier point, précisant qu'il s'est rendu en Palestine vers 1581 (7), via Chypre, Tunis et Tripoli. Outre le grec et le latin, Benedicti maîtrisait l'hébreu et il possédait des rudiments d'arabe. Versé dans la théologie patristique et scolastique, il n'ignorait pas le Talmud et le Coran, qu'il travestissait dans un but polémique. L'Ordre des Frères mineurs de l'Observance le nomma professeur de théologie puis prédicateur «en la ville de Lyon» où il séjourna de 1574, approximativement, à au moins 1584. C'est donc de la capitale des Gaules qu'il est parti, vers 1581, pour Jérusalem. En tout état de cause, il était de retour en 1582: la chronique lyonnaise se souvient de lui pour avoir exorcisé, en grandes pompes, Catherine Pontet et Perinette Pinay, censément possédées du démon (8). Benedicti sut en l'occurrence jouer de son charisme et de la réputation de son pélerinage en Terre sainte pour convaincre les diaboliques de consentir à l'administration des sacrements catholiques (9). Par-delà ces anecdotes pittoresques, l'engagement anticalviniste définit le sens de sa vie et de son oeuvre publiée. Alors que les possédées ignoraient tout de la cause réformée, il mit en scène leur exorcisme pour diaboliser les «Huguenots», et nous allons voir qu'il rédigea la Somme des Pechez dans le même but (10).

Benedicti a quitté Lyon dans la décennie 1580, sans qu'on puisse préciser la date de son départ. Une chose est sûre: il était en 1593 le provincial de son Ordre pour la Touraine pictavienne (11). D'après L. Wadding, il aurait été enterré au couvent des Cordeliers de Laval, dans le Maine, qui commandait cette province religieuse (12). Nous n'avons pu déterminer à quelle date; mais nous savons avec certitude qu'il n'a pas survécu au XVIe siècle, quoi qu'en ait prétendu Roman d'Amat, étant décédé au plus tard en 1595 et pas plus tôt que 1593 (13). «Visiteur de nombreuses provinces d'Italie», Benedicti n'a point démérité d'un ordre dont il a été le «Secrétaire», puis le «Commissaire général en France», et qu'il a surtout illustré par ses talents d'écrivain, la Summa Benedicti déployant une belle maîtrise de la langue française autant qu'une solide érudition. «Revue, corrigée et augmentée par les docteurs de la Faculté de théologie de Paris», l'oeuvre fut consacrée par la Sorbonne après la mort de son auteur comme livre d'enseignement universitaire.

Fatalisme et argumentation morale antifataliste dans la Somme des Pechez
Suivant le modèle des pays latins (Espagne, Italie et Portugal), la Somme des pechez recourt à la langue dite «vulgaire» pour accréditer la théologie casuistique auprès d'un large public. Dans la droite ligne du Concile de Trente, elle conçoit l'examen des «cas de conscience» et la distinction des «Pechez Mortels» et des «Pechez Veniels» comme l'instrument même de la Contre-Réforme, conférant à l'Église catholique le triple moyen de réformer ses moeurs (condamnation des «abus» et «simonies»), de se rapprocher du peuple (prédication franciscaine; usage du français qui permet de sauver «mille âmes» faute de rendre les nuances de la «Théologie Scholastique») et de contrôler plus étroitement les consciences individuelles (systématisation de la confession auriculaire et du sacrement de pénitence). Si la Summa Benedicti porte quelques piques à François Rabelais, à Étienne Dolet et à l'humanisme libertin, elle ne fait pas mystère de son principal ennemi: Genève ou la «Babylone Calvinesque», ville voisine et rivale de la primatie des Gaules. Rendant «graces à Dieu» que les «Huguenots» aient été «bien rapetissez» par les guerres de Religion (14), le père Benedicti reste circonspect à leur endroit. Il ne dresse une si ample nosologie des péchés et des hérésies que pour y inscrire Calvin, ou à défaut Luther et Zwingli, en chacune des cases, à commencer par l'athéisme, le manichéisme et la sorcellerie (15)... En l'occurrence, il a forgé le terme de «fatalistes» pour stigmatiser un «péché mortel» contre la Foi, première des vertus théologales:

«Qui croit à une destinee fatale, pensant que toutes choses arrivent necessairement, & qu'il n'y a aucune contingence és choses humaines: en quel erreur sont tombez nos Predestinéz, Genethliaques, astrologues, Iudiciaires, Pronostiqueurs, Almanaquistes, Planetaires & autres fatalistes, qui nyent le franc arbitre & les facultez de la liberté, qui est compossible avec la providence divine, laquelle n'impose aucune necessité aux esprits raisonnables lesquels peuvent dominer Astres, Planettes & toutes influences celestes, P.M.» - entendez «Péché mortel». (16)

De prime abord, ce texte semble condamner le fatum astrologicum sous ses diverses formes. Héritier de la proscription patristique du destin, il ne présenterait rien d'original, rien que n'eussent approuvé Jean Chrysostome ou Augustin d'Hippone. Mais dans la recension des modalités de l'astromancie au XVIe siècle, un terme fait figure d'intrus: celui de «Predestinéz» qui ressortit au vocabulaire théologique. Dans le contexte, le sens en est évident: il désigne le prédestinatianisme de Calvin et de ses disciples qui, en vertu de l'inamissibilité du salut, présument «hardiement s'asseurer de la grace divine» et se croyent «asseurez d'aller droit au Paradis» (17). Le texte satisfait donc aux quatre caractéristiques sémantiques du néologisme. Le fatalisme est d'«accusation» dans sa modalité («péché mortel»), générique dans son extension («... et autres fatalistes»), et défini par la négation de la liberté («franc arbitre») quant à sa signification. Enfin, son principe réside dans l'assimilation subreptice de l'absolue prédestination au fatum stoicum et au fatum astrologicum, prétexte à l'application de l'argument moral antifataliste aux théologiens protestants (18). Peu avant le texte que nous venons de citer, Benedicti écrivait ainsi:

«Ô dure servitude ! Voyla comment ceux qui se sont donnez en proye aux vices, perdent leur liberté, n'y pouvant plus resister. Et puis vous viennent à forger mille heresies fruits ordinaires des pechez. Lors que les uns reiettent leurs délicts en Dieu, comme autheur de peché, blaspheme horrible, les aucuns au Ciel, estoiles et planettes, les autres à une ie ne scay quelle destinée fatale, nians tout à plat le franc arbitre, duquel ils sont prives vrayement.» (19)

On aura reconnu l'argument vicieux, forme polémique de l'argument éthique: de mauvaise foi, le fataliste ne nie la liberté que pour justifier sa turpitude («vices», pechez). On aura de même reconnu la nature générique du «fatalisme», englobant le calvinisme («Dieu»), l'astrologie («Estoiles et Planettes») et le stoïcisme («destinée fatale») dans un même opprobre. Telle une mauvaise fée, l'argumentation morale antifataliste s'est penchée sur le berceau du «fatalisme» dès sa naissance pour en maudire la signification. Il faudra attendre le XVIIIe siècle pour que l'ensorcellement soit rompu et que le terme acquière une connotation positive. Notons cependant un point essentiel: loin d'avoir inspiré un usage linguistique, le néologisme de Benedicti est tombé dans l'oubli, comme tant d'autres termes avancés par la langue fleurie du XVIe siècle: il semble s'être éteint dans la première moitié du XVIIe siècle, avec les dernières éditions de la Somme des pechez. Ce n'est donc pas par un effet de filiation mais de structure que les quatre critères sémantiques du fatalisme se retrouveront sous la plume d'auteurs, anglais ou français, qui ignoraient tout du «cordelier docteur».

Notes

(1) Il est ignoré de la plupart des biographes. Voir cependant l'Abbé ANGOT, Dict. historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, 1900, t. 1, p. 225; BEYSSAC, Répertoire du Clergé lyonnais, MSS, Archives départementales de Lyon; F.-X. de FELLER, Dict. de biographie universelle, Paris, 1836, t. III, p. 149-50; MIORCEC de KERDANET, Notices chronologiques sur les théologiens... de la Bretagne, Brest, 1818, p. 110; R. KERVILER, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, Rennes, 1888, t. 2, p. 412; P. LEVOT, Biographie bretonne, Vannes, 1852, t. 1, p. 81; A. PÉRICAUD, Notes et documents pour servir l'histoire de Lyon, Lyon, 1843 à l'année 1582, p. 83 et 88, et à l'année 1611, p. 87; ROMAN D'AMAT, Dict. de biographie française, Paris, 1951, t. 5, col. 1439; J. H. SBARALA, Supplementum et Castigatio ad Scriptores Trium Ordinum S. Francisci... à l'année 1584, nouv. éd., augmentée, Rome, 1921, t. 2, p. 40; J. TRICOU, Armorial et répertoire lyonnais, Paris, 1967, t. 2, p. 150; A. VACANT et E. MANGENOT, Dict. de théologie catholique, op. cit., t. 2, col. 601-602; L. WADDING, Annales Minorum seu Trium Ordinum a S. Francisco Institutorum à l'année 1396, 3e éd., Florence, 1932, t. 9, p. 156-7 et Scriptores Ordinis Minorum, Rome, 1650, p. 193.
(2) J. BENEDICTI, La Somme des Pechez et le remède d'iceux. Comprenant tous les cas de conscience, & la resolution des douttes touchant les pechez, simonies, usures, charges, commerces, censures, restitutions, absolutions, & tout ce qui concerne la reparation de l'ame pecheresse par le sacrement de pénitence, selon la doctrine des saincts Conciles, Theologiens, Canonistes & Iurisconsultes, Hebrieux, Grecs & Latins, Lyon, 1584 (in-4o).
(3) Rééd. à Lyon: 1593, 1594 et 1596 (in-4o); 1596 (in-12), sans compter une édition pirate sans date, mais postérieure à 1584 (J. BAUDRIER, Bibliographie lyonnaise, t. IV, p. 97 et tables). Rééd. à Paris: 1587, 1595, 1597, 1599 (in-folio); 1600, 1602, 1606 (in-8o); 1601 (in-4o: 2 éd.); rééd. à Rouen en 1602, 1605, 1610 (2 éd.) et 1620 (in-8o). Un Abbrégé de la somme des pechez fut publié à Liège, en 1605. Non exhaustive, cette liste atteste du succès d'un livre que nous citerons d'après l'édition de 1584, quitte à indiquer les corrections ultérieures.
(4) BRANTOME, Recueil des Dames, II, 1, in Recueil des Dames, poésies et tombeaux, Paris, Bibl. de la Pléiade, 1991. Cf. l'«Index des noms» à l'entrée «Summa Benedicti ».
(5) Ibid, p. 268.
(6) L. WADDING, Scriptores Ordinis Minorum. Cf. KERVILER, MIORCEC de KERDANET et LEVOT, op. cit.
(7) J. BENEDICTI, La triomphante victoire de la vierge Marie sur sept malins esprits finalement chassés du corps d'une femme dans l'eglise des Cordeliers de Lyon, Lyon, 1583 (1ère éd., 1582; rééd. 1611). L'auteur affirme avoir été «l'année passée en Hiérusalem» (p. 7 et 60), c'est-à-dire en 1581. Il évoque le «traité des cas de conscience que i'escry maintenant» (p. 30), la Somme des pechez.
(8) J. BENEDICTI, La triomphante victoire, op. cit. Cf. A. PERICAUD, op. cit., et R. MANDROU, Magistrats et sorciers en France au XVIIe siècle. Une analyse de psychologie historique, Paris, Plon, 1978, p. 35 et 137.
(9) Il donna à boire à C. Pontet, âgée de 22 ans, «de l'eau beniste, où il avoit destrempé» de la terre ramenée de «40 Sanctuaires» chrétiens: Jérusalem, Bethléem, le Thabor, le Sinaï... (La triomphante victoire, p. 59-60: cf. AUGUSTIN, De Civ. Dei, XXII, 8). Le succès de l'exorcisme fut mitigé, la jeune femme ne pouvant s'empêcher de s'exclamer, au moment de l'élevation du calice: «on ne dit la messe que pour yvrogner» (ibid, p. 55-56)... L'exorcisme de P. Pinay fut en revanche un succès triomphal, cette femme de 57 ans consentant à revêtir «l'espace d'un an (...) l'habit & cordon de l'ordre de S. François, en signe de pénitence» et à défiler en «procession solennelle» dans les rues de Lyon jusqu'à l'église des Cordeliers (ibid., p. 38).
(10) Aux dires de BENEDICTI, le septième et plus terrible démon possédant Perinette craignait d'être banni en la «ville voisine» de «Genève (...) toute pleine de malins esprits & sorciers» plus puissants que lui, mais il était néanmoins retenu dans son corps par les maléfices de «Huguenots» lyonnais (ibid., p. 8-9; cf. p. 51 et 56). Quoi qu'ils en disent, les «ministres» protestants ne sauraient exorciser les démons d'après le principe: «un diable ne chasse pas l'autre» (ibid., p. 46).
(11) Cf. le titre de l'édition lyonnaise de la Somme des pechez (1593), repris par diverses éditions parisiennes (1601...).
(12) L. WADDING, Annales Minorum, op. cit. Benedicti fut inhumé dans la salle capitulaire du Couvent. Son tombeau n'est plus visible aujourd'hui (cf. ANGOT, op. cit.).
(13) Le titre des éditions parisiennes de la Somme des pechez de 1595, 1600... évoque «feu» Benedicti. D'où la notice du père EDOUARD: «Le Père Benedicti était mort en 1600» (Dict. de théologie catholique, op. cit.: à noter qu'Edouard ignorait l'édition de 1595). L'interprétation du Dict. de biographie française (op. cit.) selon laquelle Benedicti aurait «vécu au moins jusqu'en 1611» est donc insoutenable. ROMAN d'AMAT a confondu ce «cordelier» avec un «capucin» homonyme, prédicateur de la Ligue ayant appelé au meurtre d'Henri III. Le catalogue informatisé BN OPALE-PLUS de la Bibliothèque nationale de France reproduit malencontreusement l'erreur: cf. la notice «Benedicti, Jean (15..-161.)».
(14) BENEDICTI, La Somme des Pechez, p. 1175.
(15) Pour donner quelques exemples de cette acrimonie, les «Calvinistes» sont des «Theologastres Aquilonaires» (ibid., p. 251. Cf. n. p. 5: «Theologia aquilonaris est doctrina haereticorum») et des «Payens athéistes» (ibid., p. 6). Les «sorciers et sorcières» sont les «fruits du Calvinisme» (p. 91). De même, si voler à autrui son bien est proscrit par la loi de Dieu, on peut dérober à un Huguenot ses «armes» ou ses «livres» sans commettre de péché, pourvu que l'intention soit ordonnée à la défense de la foi (p. 343-344), etc.
(16) La Somme des Pechez, p. 76 (p. 38 de l'éd. de 1587 et 43 de l'éd. de 1601). Au lieu de «lesquels peuvent», le texte de 1584 porte «pouvans dominer». Cf. L'Advertissemen de l'autheur aux lecteurs: «Amy lecteur, tu seras adverty, que és lieux où se trouvera P.M, i'ente(n)s brièveme(n)t declarer q(ue) le péché dont est parlé au dist lieu est mortel, c'est-à-dire, réduit l'âme pecheresse à la mort eternelle, s'il n'a recour au remede de penitence».
(17) La Somme des Pechez, p. 1175 et 334. Peu avant le néologisme de «fatalistes», Benedicti évoque les «Predestinez» dans une longue énumération d'hérésies s'achevant sur les «Uiclesuistes (i.e. les disciples de J. Wyclef), Luthériens, (...) Huguenots, Calvinistes (...)» (ibid, p. 71-72).
(18) La Somme des Pechez ne cesse d'objecter l'argument moral antifataliste, et notamment l'argument théologique, au calvinisme. Il serait fastidieux d'en recenser les occurrences (p. 4 pour la première). Pour autant, Benedicti ne néglige pas l'argument pénal, donnant le ton dès les premières pages: «Cette belle doctrine (ie vous demande) n'est-elle pas suffisante pour renverser toutes les lois divines & humaines? pour abolir toute justice & magistrat, & pervertir toute police humaine? pour donner liberté à un chacun de piller, voler, tuer, adulterer, & exercer mille méchancetés?» (ibid., p. 9).
(19) Ibid., p. 52.

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