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a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z

Victor Hugo

Articles


Choses écrites à Créteil

Si le mot érotisme a un sens qui le distingue du mot sexualité, c'est dans ce poème qu'il se trouve.

Le bonheur de l'homme à pied

La marche et la rêverie, voire la réflexion, font bon ménage.

Notre-Dame

Sans doute c’est encore aujourd’hui un majestueux et sublime édifice que l’église de Notre-Dame de Paris. Mais, si belle qu’elle se soit conservée en vieillissant, il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s’indigner devant les dég

Le Chess-Hill — Effet de neige

La tempête n’était pas moins intense sur terre que sur mer. Le même déchaînement farouche s’était fait autour de l’enfant abandonné. Le faible et l’innocent deviennent ce qu’ils peuvent dans la dépense de colère inconsciente

Tristesse d'Olympio

« Les champs n'étaient point noirs, les cieux n'étaient pas mornes ; Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes Sur la terre étendu, L'air était plein d'encens et les prés de verdures Quand il revit ces lieux où par tant de blessures

Rêve et vérité

[..] l'homme, ignorant auguste, Doit vivre de façon qu'à son rêve plus tard La vérité s'ajuste.

Ceci n'est pas de l'aumône, c'est de la fraternité

J'ai établi depuis quelque temps, dans ma maison de Guernesey, une petite institution de fraternité pratique que je voudrais accroître et surtout propager. Cela est si peu de chose que je  puis en parler. C'est un repas hebdo

Le suffrage universel

Le plus grand acte de la République de 1848 fut d'établir le suffrage universel. Et voyez comme ce qui est profondément juste est en même temps profondément politique. Le suffrage universel, en donnant à ce

Perfection des chefs-d'oeuvre

Parmi les choses humaines, et en tant que chose humaine, l'art est dans une exception singulière. La beauté de toute chose ici-bas, c'est de pouvoir se perfectionner; tout est doué de cette propriété : croître, s'augmenter, se fortifier, gagne

Les pauvres gens

Elle songe, elle rêve, -- et tant de pauvreté ! Ses petits vont pieds nus l'hiver comme l'été. Pas de pain de froment. On mange du pain d'orge. -- 0 Dieu ! le vent rugit comme un soufflet de forge, La côte fait le bruit d'une enclume, on croit

Les Génies: Job

§II   L'autre, Job, commence le drame. Cet embryon est un colosse. Job commence le drame, et il y a quarante siècles de cela, par la mise en présence de Jéhovah et de Satan; le mal défie le bien, et voilà

Les Génies

Le grand Art, à employer ce mot dans son sens absolu, c'est la région des Égaux. Avant d'aller plus loin, fixons la valeur de cette expression, l'Art, qui revient souvent sous notre plume. Nous disons l'Art comme nous disons la Nature; ce sont

Les Génies: Homère

§I L'un, Homère, est l'énorme poête enfant. Le monde naît, Homère chante. C'est l'oiseau de cette aurore. Homère a la candeur sacrée du matin. Il ignore presque l'ombre. Le chaos, le ciel, la terre, Géo et Céto, Jupiter, dieu des dieux, Ag

Les faux absolus

Heidegger reprendra au XXe siècle ce thème de la confusion de l'exact et du vrai, qui fait partie de l'héritage cartésien.

Les enterrements civils

Oh! certes, je sais bien, moi souffrant et rêvant Que tout cet inconnu qui m'entoure est vivant, Que le néant n'est pas et que l'ombre est une âme. La cendre ne parvient qu'à me prouver la flamme. * * * * Faire voir clairement le ciel, l'étern

Les cendres de Napoléon reviennent aux Invalides

Dans Choses vues, Victor Hugo livre un récit du retour des cendres de Napoléon 1er à Paris, le 15 décembre 1840.

Le vingtième siècle

Le message de Hugo est le même que celui d'Auroville. Seulement, comme dit la «mère», notre époque n'est pas prête pour une telle évolution.

Le théâtre à Londres et à Paris au temps de Shakespeare

Sous Élisabeth, en dépit des puritains très en colère, il y avait à Londres huit troupes de comédiens, ceux de Hewington Butts, la compagnie du comte de Pembroke, les serviteurs de lord Strange, la troupe du lord-chambellan, la troupe du lord-a

Le Temple d'Éphèse

Pour bien comprendre la paideia, ou l'éducation par l'ensemble de la culture de la cité, on peut s'inspirer des correspondances de Baudelaire: «Les couleurs, les parfums et les sons se répondent.» Une même forme, une même harmonie peut être

Le plus Dieu sur la Terre

Il est Croix sur la Terre et s'appelle Jésus, Hors de la Terre, Il est l'innommé. Chaque sphère Le nomme en frissonnant du nom qu'elle préfère Mais tous les noms de Dieu sont des flots insensés.

Le Phare d'Alexandrie

C'est alors que des flots dorant les sombres cimes, Voulant sauver l'honneur des Jupiters sublimes. Voulant montrer l'asile aux matelots rêvant Dans son Alexandrie, à l'épreuve du vent, La haute majesté d'un phare inébranlable À la solidité de

Le mal et la foi

Dans sa réponse aux désespérés qui nient Dieu parce qu'il y a le mal dans le monde, dans sa réponse à ceux qui doutent, Victor Hugo a ce raccourci prodigieux: Vous voyez l'ombre et moi je contemple les astres, Chacun a sa façon de regarder l

Le contemplatif

Le contemplatif dépassant la créature, Toujours montant, toujours accru, Il regarde tant la nature Que la nature a disparu. Car des effets allant aux causes, L'oeil perce et franchit le miroir Enfin et contempler les choses C'est finir par ne plus

Le centenaire de Dante

Monsieur le Gonfalonier de Florence, Votre honorable lettre me touche vivement. Vous me conviez à une noble fête. Votre comité national veut bien désirer que ma voix se fasse entendre dans cette solennité ; solennité auguste entre toutes. Aujo

Le calcul et les nombres

L'un des titres de gloire du philosophe Martin Heidegger est d'avoir dévoilé le vrai au-delà de l'exact.. Avait-il lu ces vers de Hugo? Les mathématiques chez les Grecs et jusqu'à la Renaissance avaient servi, par leur application dans l'art, à

La ville de Trieste et Victor Hugo

«On se souvient qu'il y a deux ans, Victor Hugo fut expulsé de Belgique pour avoir offert sa maison aux réfugiés français. A cette occasion, une adresse lui fut envoyée de Trieste pour le féliciter d'avoir défendu le droit d'asile. Cette adre

La prière

J'avais devant les yeux les ténèbres. L'abîme Qui n'a pas de rivage et qui n'a pas de cime Était là, morne, immense et rien n'y remuait. Je me sentais perdu dans l'infini muet. Au fond, à travers l'ombre, impénétrable voile, On apercevait Di

La peine de mort

Il situe ce combat, qu'il a mené toute sa vie, à une très grande hauteur; mais on pourrait retourner l'argument de la même façon: il dit en parlant aux Juges: (voir poèmes ci-contre).

La nudité originelle

La mort nous rend à la nudité originelle.

La nouveauté des objets suffit

L'artiste (ici, le poète) est-il seul à jouir de la vie?

La légende des siècles

Vous m'offrez de ramper, ver de terre savant Hé bien, non. J'aime mieux l'ignorance étoilée de Platon, de Pindare, âme et clarté d'Elée (...) Ainsi lorsqu'à cette heure un Allemand proclame Zéro pour but final et me dit: - Ô néant, Salut!

La justice divine

Lui, l'incommensurable, il n'a pas de compas; Il ne se venge pas, il ne pardonne pas; Son baiser éternel ignore la morsure; Et quand on dit: justice, on suppose mesure. Il n'est point juste; il est. Qui n'est que juste est peu.

La femme aimée

Sentir l'être sacré frémir dans l'être cher Apercevoir un astre à travers une chair [...] Compléter ce qu'on voit avec ce qu'on devine. [...] Déesse, vous avez des dieux la transparence [...] Vous rayonnez sous la beauté, c'est votre voile, V

La coccinelle

XV. La coccinelle Elle me dit: "Quelque chose Me tourmente." Et j'aperçus Son cou de neige, et, dessus, Un petit insecte rose. J'aurais dû - mais, sage ou fou, À seize ans, on est farouche, - Voir le baiser sur sa bouche Plus q

La civilisation

« Ce que vous appelez dans votre obscur jargon : Civilisation – du Gange à l'Orégon, Des Andes au Thibet, du Nil aux Cordillères, Comment l'entendez-vous, ô noires fourmilières? De toute votre terre interrogez l'écho. Voyez Lima, Cuba,

La chanson de Sophocle à Salamine

«Je veux bien mourir, ô déesse, Mais pas avant d'avoir aimé.» Cette prière que Hugo met dans la bouche d'un éphèbe n'est-elle pas celle de tout homme qui pense à sa mort? Car ou bien on n'a pas aimé et on ne s'en console pas, ou bien on a

La beauté des femmes

Chez Hugo, parfois, un idéalisme presque désincaré, et pourtant authentique.

L'église en fleurs

(...) C'était l'église en fleurs, bâtie Sans pierre, au fond du bois mouvant, Par l'aubépine et par l'ortie Avec des feuilles et du vent. (...) Tout était d'accord dans les plaines, Tout était d'accord dans les bois Avec la douceur des ha

L'art de se faire des ennemis

« Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites. Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes. Tout, la haine et le deuil! Et ne m'objectez pas Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas. Écoutez bien ceci : Tête-à-tête, en

I. Les premières années

De leur exil de Guernesey, Victor et François-Victor Hugo, le père et le fils, contemplent la mer par un matin froid de novembre. Le fils interroge le père pour lui demander comment il allait remplir cet exil qui s'annonce long: «Je regarderai l'

Intimité avec le monde

Nous savons désormais que la terre n'est pas le centre du monde. La connaissance du monde par les sens et le géocentrisme, l'anthropocentrisme naïfs qui en découlent, n'en constituent pas moins une expérience bien réelle, même pour l'homme mod

III. Une vie mêlée d'amerture

Troisième partie de la biographie de William Shakespeare par Victor Hugo.

II. Les années de théâtre

Deuxième partie de la biographie de William Shakespeare par Victor Hugo.

Idée et éternité

Hugo ici rejoint Platon et sa théorie de la réminiscence.

Fonction du poète

Pourquoi t’exiler, ô poète, Dans la foule où nous te voyons? Que sont pour ton âme inquiète Les partis, chaos sans rayons? Dans leur atmosphère souillée Meurt ta poésie effeuillée; Leur souffle égare ton encens; Ton cœur, dans le

Éloge d'Alexandre Dumas

Mon cher confrère, J'apprends par les journaux que demain 16 avril, doivent avoir lieu à Villers-Cotterêts les funérailles d'Alexandre Dumas. Je suis retenu près d'un enfant malade, et je ne pourrai aller à Villers-Cotterêts. C'est pour moi u