Ce long-métrage écrit par Guillaume Vigneault, avec la collaboration du réalisateur Yves-Christian Fournier, traite d'un sujet difficile: le suicide. Selon l'agence, ce visuel représente le combat intérieur vécu par le personnage principal du film. «Nous avons opté pour une affiche minimaliste, sobre, dit Nicolas Massey, directeur de la création d'Amen. Elle démontre qu'il y a une lueur d'espoir à travers la noirceur du suicide.»
Selon Louise Lévesque de l'Association québécoise de Prévention du suicide (AQPS*), «Le film est une fiction qui présente bien l'angoisse et la douleur extrême des personnes endeuillées par suicide. Voyant l'impact d'un suicide, on espère que le film dissuadera les personnes suicidaires dans leur projet et les incitera plutôt à aller chercher de l'aide. Le film nous rappelle que la prévention*du suicide chez les jeunes*doit faire partie d'une stratégie plus large dans laquelle l'école a un rôle à jouer».
Selon Nathalie Petrowski, «ce n'est pas un film sur le suicide. C'est un film sur l'adolescence, sur le mal de vivre, sur le vague à l'âme et, ultimement, sur la survivance.» Le film «reconstruit par petites touches une morne ville de la banlieue québécoise qui n'existe pas, mais qu'on a tous l'impression de connaître et d'avoir déjà visitée. Cette ville inventée de toutes pièces est extraordinairement évocatrice et nous plonge au coeur d'un monde qui dépasse le petit Québec tricoté serré et l'inscrit dans sa belle désespérante américanité. Cette ville, dans le fond, est le sujet du film. Quant au vrai sujet du film, en principe le suicide, il ne cesse de nous échapper et de nous acculer à l'incompréhension. Comme les parents du film, nous ne comprenons pas ce qui a poussé quatre jeunes d'une même bande à se suicider et le cinquième à rester en vie. Cette position est d'autant plus frustrante qu'on sent que le réalisateur et le scénariste ont volontairement choisi de nous l'imposer en nous forçant à subir le silence accablant des personnages.» («Tout est parfait, mais...», Cyberpresse, 15 février, 2008, moncinema.ca)
Annonceur: Alliance Vivafilm, Go Films
Agence: Amen
Direction de la création: Nicolas Massey
Conception et direction artistique: Stéphane Legault
Direction, production imprimée: Julie Archambault
Infographie: Marquis Couture
Photographie: Bernard Fougères