- Face à la mort: récits d'euthanasie
par l'Equipe de soutien du Réseau hospitalier d'Anvers campus Middelheim
traduit par : Jeanne-Marie Degueldre
préface de : Jacqueline Herremans
avant-propos : Wim Distelmans
postface de : Raymond Mathys
Aden éditions , Bruxelles, 2008
De septembre 2003 à fin 2004, l'équipe psychosociale de soutien du service d'oncologie du Réseau hospitalier d'Anvers a travaillé à rédiger un rapport des demandes d'euthanasie faites dans leurs services. De là est né ce recueil de récits et témoignages de malades et de leurs soignants qui met notamment en évidence la particularité de chaque cas.
Quatrième de couverture
Au contraire de la France, la Belgique est l'un des rares pays européens à avoir dépénalisé l'euthanasie. De septembre 2003 à fin 2004, l'équipe psychosociale de soutien du service d'oncologie du Réseau hospitalier d'Anvers à Middelheim a travaillé sous la direction du docteur Raymond Mathys à rédiger un rapport fidèle des demandes d'euthanasie rencontrées dans leurs services. De là est né ce livre : un livre de gens courageux qui parlent de gens courageux, un livre qui nous fait entrer dans l'intimité des malades et de leurs soignants, avec leur façon d'assumer concrètement leur souffrance et parfois de choisir finalement l'euthanasie. Ces récits et témoignages montrent comment une équipe cherche à agir avec discernement dans des situations où le malade lui-même est capable de donner le ton et où il lui est permis de prendre l'initiative parce que chaque histoire d'euthanasie est particulière. Et chaque patient est unique.
- «Petite chronique de cinq morts volontaires amicalement assistés» par Jacques Pohier*, La mort opportune. Les droits des vivants sur la vie de leur vie, Paris, Seuil, «Essais», 1998, p. 279-314.
«La petite chronique qui va suivre n'est pas un ornement superflu ni une simple illustration. Elle est une pratique, au sens fort du mot [...]. Elle est la source et le lieu d'un savoir qui ne peut venir de rien d'autre. Le présent livre en est imprégné mais sans doute suis-je le seul à pouvoir le percevoir. Il me semble donc que l'honnêteté m'oblige à partager avec le lecteur cette expérience et le savoir qui en découle, afin qu'il puisse les faire siens et en juger comme il lui semblera bon.
Une précision s'impose toutefois auparavant. Ces amicales assistances dont je vais parler relèvent uniquement de ma décision et de ma responsabilité strictement personnelle. Aucun des dirigeants de l'ADMD*, hier ou aujourd'hui, n'en a été informé, et ils découvriront ces faits en lisant ces lignes.» (op. cit., p. 281)
