Ana Cristina Cesar (1952-1983) est une poétesse et traductrice brésilienne . Fille d'une famille très cultivée de la classe moyenne, elle fait une majeure en Lettres au PUC-Rio et y obtient une maîtrise en Communications. Elle poursuivra une deuxième maîtrise à l'University of Essex à Londres en théories littéraires et traduction. Influencée par la littérature anglaise et américaine, admiratrice de Sylvia Plath* et de Katherine Mansfield, Ana Cristina César devient l'une des plus importants écrivains de Rio de Janeiro des années 1970. À 31 ans, elle met fin à sa vie en sautant de l'appartement de ses parents à Copacabana en 1983.
Poésie
The Your Feet (1982)
Unpublished and Scattered (1985)
Select new (édition posthume par Armando Freitas Filho)
En ligne
http://www.shvoong.com/humanities/2110162-ana-cristina-cesar-great-brazilian/#ixzz1Jlu9vlHO
Michel Riaudel, « La traduction au travail dans l’œuvre poétique d’Ana Cristina Cesar »
RÉSUMÉ
Tout au long de sa courte vie, Ana Cristina Cesar (1952-1983) s’est placée dans un constant va-et-vient entre les langues et les textes. Son parcours semble approfondir la leçon moderniste vers des voies nouvelles, dans la mesure où elle ne se contente pas de rechercher des équivalences culturelles ou géographiques : elle introduit du jeu, comme l’ont fait de grands noms dont l’œuvre montre une relation étroite entre traduction et création littéraire.
Translation. Throughout her short life, Ana Cristina Cesar (1952-1983) has practiced a constant swinging between languages and texts. Her attitude seems to aim at opening new ways for the modernistic current as she is not satisfied with searching for cultural or geographical equivalences : she introduces the game, like many great authors whose work shows a close connection between translation and literary creation.
Source: Revue de littérature comparée, 2005/4 (n o 316)
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RLC_316_0457
FLORES DO MAIS
par Ana Cristina Cesar
devagar escreva
uma primeira letra
escreva
na imediações construídas
pelos furacões;
devagar meça
a primeira pássara
bisonha que
riscar
o pano de boca
aberto
sobre os vendavais;
devagar imponha
o pulso
que melhor
souber sangrar
sobre a faca
das marés;
devagar imprima
o primeiro
olhar
sobre o galope molhado
dos animais; devagar
peça mais
e mais e
mais
Source: poesia.net
www.algumapoesia.com.br
Carlos Machado, 2005