Avant de mourir en 1871 Tu-eka-kas, le père de Chef Joseph des Nez Percées, rappelle à son fils qu'il ne doit pas vendre les os de son père. Chef Joseph décrit sa mort.
Mon père m'a fait appeler, j'ai vu qu'il allait mourir. J'ai pris sa main dans la mienne. Il dit:«Mon fils, mon corps va retourner à ma mère la terre, et mon esprit va bientôt voir le Chef Grand Esprit. Quand je serai parti, pense à ton pays. Tu es le chef de ce peuple. Ils attendent de toi que tu les guides. Souviens-toi toujours que ton père n'a jamais vendu son pays. Tu te boucheras les oreilles quand on te demandera de signer un traité vendant ta terre. Encore quelques années et l'homme blanc sera là. Ils ont les yeux sur ce pays. N'oublie jamais, fils, mes paroles de mourant. Cette terre renferme le corps de ton père. Ne vends jamais les os de ton père et de ta mère.» Je pressai les mains de mon père et lui dis que le protégerai sa tombe de ma vie. Mon père sourit et partit pour le pays de l'esprit.
Je l'ai enterré dans cette belle vallée où l'eau serpente. J'aime cette terre plus que le reste du monde. Un homme qui n'aimerait pas la tombe de son père est pire qu'un animal sauvage.
Je l'ai enterré dans cette belle vallée où l'eau serpente. J'aime cette terre plus que le reste du monde. Un homme qui n'aimerait pas la tombe de son père est pire qu'un animal sauvage.