Trois-Rivières
Située sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, à mi-chemin entre Québec et Montréal, au confluent des trois chenaux dessinés par la rivière Saint-Maurice, Trois-Rivières est une des villes du Québec les plus anciennes.
Le site jadis occupé par les tribus algonquines, constitue un des premiers postes de la colonisation française, dont le développement est confié au sieur de Laviolette. Les premiers colons érigèrent à partir de 1650 une palissade le long du fleuve. À partir de là, le développement s’est fait vers le nord-ouest et la ville en est venue à occuper les trois coteaux qui dominent la basse-ville. En 1663, Trois-Rivières devient le siège de l'un des trois gouvernements de la Nouvelle-France.Les Ursulines s'y établissent vers la fin du XVIIe siècle. En 1730, M. de Francheville obtient du roi l'établissement des Forges de Saint-Maurice, dont l'activité allait dominer l'économie régionale pendant une longue période jusqu'au développement au milieu du XIXe siècle de l'industrie du sciage du bois, puis par la suite de la fabrication de papier, activités favorisées par la présence de la rivière Saint-Maurice qui permettait la flottaison du bois coupé en amont, plus haut dans les terres.
Progressivement la ville devient un centre judiciaire et administratif. La ville obtient en 1852 l'érection canonique du diocèse de Trois-Rivières. En 1908, un incendie qui détruisit plusieursbâtiments hérités de la période française, oblige la reconstruction d'une partie du centre-ville et favorise l'avènement de nouveaux types d'entreprises, notamment, l'industrie textile qui entraîne avec un afflux nouveau de paysans et d'immigrants. De 1911 à 1951, la population passe de 1911 à 1951. En 1984, Trois-Rivières fêtait le 350e anniversaire de sa fondation.
Le déclin des activités industrielles lourdes a forcé la ville à diversifier son économie au cours des dernières décennies, économie orientée principalement aujourd'hui vers les services, malgré une industrie papetière encore dynamique. La conversion en 1968 du Centre d'études universitaires en une succursale de l'Université du Québec a contribué significativement à la diversification de l'économie trifluvienne par l'identification de nouveaux pôles de développement économiques, par exemple grâce à la recherche liée au développement du moteur à hydrogène, de même qu'à l'essor culturelle de la ville où se déroulent annuellement une série d'événements importants tels que le Festival de poésie internationale.
En 2002, le processus de fusion des municipalités québécoises a donné lieu au regroupement des municipalités de Cap-de-la-Madeleine, Pointe-du-Lac, St-Louis-de-Fance, Ste-Marthe-du-Cap, Trois-Rivières et Trois-Rivières-Ouest. La nouvelle ville de Trois-Rivières compte une population globale de 125 000 habitants.
Située dans une zone de type «continental humide», la température subit d'importants écarts saisonniers, variant de -30 °C à + 35 °C. Le total annuel de neige dépasse 2,5 mètres, et les vents dominants sont du sud-ouest.
Le site jadis occupé par les tribus algonquines, constitue un des premiers postes de la colonisation française, dont le développement est confié au sieur de Laviolette. Les premiers colons érigèrent à partir de 1650 une palissade le long du fleuve. À partir de là, le développement s’est fait vers le nord-ouest et la ville en est venue à occuper les trois coteaux qui dominent la basse-ville. En 1663, Trois-Rivières devient le siège de l'un des trois gouvernements de la Nouvelle-France.Les Ursulines s'y établissent vers la fin du XVIIe siècle. En 1730, M. de Francheville obtient du roi l'établissement des Forges de Saint-Maurice, dont l'activité allait dominer l'économie régionale pendant une longue période jusqu'au développement au milieu du XIXe siècle de l'industrie du sciage du bois, puis par la suite de la fabrication de papier, activités favorisées par la présence de la rivière Saint-Maurice qui permettait la flottaison du bois coupé en amont, plus haut dans les terres.
Progressivement la ville devient un centre judiciaire et administratif. La ville obtient en 1852 l'érection canonique du diocèse de Trois-Rivières. En 1908, un incendie qui détruisit plusieursbâtiments hérités de la période française, oblige la reconstruction d'une partie du centre-ville et favorise l'avènement de nouveaux types d'entreprises, notamment, l'industrie textile qui entraîne avec un afflux nouveau de paysans et d'immigrants. De 1911 à 1951, la population passe de 1911 à 1951. En 1984, Trois-Rivières fêtait le 350e anniversaire de sa fondation.
Le déclin des activités industrielles lourdes a forcé la ville à diversifier son économie au cours des dernières décennies, économie orientée principalement aujourd'hui vers les services, malgré une industrie papetière encore dynamique. La conversion en 1968 du Centre d'études universitaires en une succursale de l'Université du Québec a contribué significativement à la diversification de l'économie trifluvienne par l'identification de nouveaux pôles de développement économiques, par exemple grâce à la recherche liée au développement du moteur à hydrogène, de même qu'à l'essor culturelle de la ville où se déroulent annuellement une série d'événements importants tels que le Festival de poésie internationale.
En 2002, le processus de fusion des municipalités québécoises a donné lieu au regroupement des municipalités de Cap-de-la-Madeleine, Pointe-du-Lac, St-Louis-de-Fance, Ste-Marthe-du-Cap, Trois-Rivières et Trois-Rivières-Ouest. La nouvelle ville de Trois-Rivières compte une population globale de 125 000 habitants.
Située dans une zone de type «continental humide», la température subit d'importants écarts saisonniers, variant de -30 °C à + 35 °C. Le total annuel de neige dépasse 2,5 mètres, et les vents dominants sont du sud-ouest.