Nénuphar
Genre de fleur sauvage du Québec. Indigène. Présent dans tout l'hémisphère boréal.
Plante aquatique vivace, TIGE submergée, FEUILLES flottantes, ovales et cordées (long. 20 à 30 cm). D'autres feuilles demeurent sous l'eau; elle ont la même forme mais gardent une couleur brunâtre et une texture membraneuse. FLEURS flottantes (5 à 10 cm de diamètre), à pétales jaunes, en forme d'écailles, plus courts que les étamines. Stigmate (le sommet de l'ovaire qui se trouve au centre de la fleur) jaune ou légèrement rougâtre.
Pousse en colonie dans les eaux tranquilles. Fleurit en été.
Son rhizome, qui atteint jusqu'à 15 cm de diamètre, est apprécié par l'orignal, le castor, le porc-épic et les larves de coléoptères. Il est d'ailleurs comestible pour les humains, bien que d'un goût désagréable.
Le groupe Fleurbec1 rapporte que les amérindiens de l'est en mangeaient les graines en farine ou roties comme du maïs soufflé.
En Irlande, on s'est servi du nénuphar jaune européen (voir synthèse) pour obtenir une teinture brune.
Usage médicinal:
Les feuilles en poudre mélangées à de la graisse d'ours ont servi à soigner des infections et des morsures chez des amérindiens. On a aussi utilisé le rhizome contre les ulcères, l'hémorragie pulmonaire et comme contraceptif.
1 . Guide d'identification Fleurbec: Plantes sauvages des lacs, rivières et tourbières, Fleurbec auteur et éditeur, Saint-Augustin (porneuf), 1987, p.140