Mes observations jardinières
Le soleil ne se couche plus au pied du pommier ,
La colline l’attire chaque jour un peu plus.
Transparence de l’heure heureuse
Douceur de sa lumière.
Après présentation de ses petits
Dame colibri m’a tiré sa révérence
Me gratifiant de son aubade annuelle
Pourtant réservée au vol nuptial
D’autres migrateurs ont suivi ou précédé
Moqueurs-chats , moqueurs-roux
Grands vols d’oies criantes
Un brin de nostalgie passe
La terre exhale un parfum de champignons
L’herbe ragaillardie par les nuits fraîches
Semble en regain d’énergie
Pendant que le silence s’installe
Feuilles jaunies des bouleaux , ocres des chênes
Rougeoyantes des érables
Acceptent en toile de fond le vert des conifères
Pour cette fête de l’automne.
Le potager devient désert
Quelques choux , laitues, herbes
L’habitent encore en compagnie
Des asters et chrysanthèmes
C’est l’attente, du gel et de la neige
L’attente du grand repos.