Le vingtième siècle
Et l'avenir se nomme amour.
Oh ! voyez la nuit se dissipe
Sur le monde qui s'émancipe
Oubliant Césars et Capets
Et sur les nations nubiles
S'ouvrent dans l'azur immobile
Les vastes ailes de la paix.
Les vastes ailes de la paix! Elles ont plutôt recouvert les champs minés que l'azur immobile!
Et parlant également du désarmement que devait évidemment connaître ce XXe siècle, il écrit:
Les rancunes sont effacées,
Tous les coeurs, toutes les pensées,
Qu'anime le même dessein,
Ne font plus qu'un faisceau superbe.
La rouille mord les hallebardes.
De vos canons, de vos bombardes,
Il ne reste pas un morceau
Qui soit assez grand, capitaines,
Pour qu'on puisse prendre aux fontaines,
De quoi faire boire un oiseau.