Vale(Adieu) forme un tout avec un second poème: Ave(Salut). L'auteure se détourne de l'amour humain dans le premier, composé lors de sa rupture avec Paul Valéry. Dans le second, elle accueille l'amour surnaturel. «Vale atque Ave: après le fan
«L'avenir, nous le fabriquons dans notre imagination. Seul le passé, quand nous ne le refabriquons pas, est réalité pure.» (Simone Weil)
Un mois avant sa mort, Pozzi compose ce poème qu'elle dédie «À Louise aussi de Lyon et d’Italie», son propre nom de baptème étant Catherine-Marthe-Louise Pozzi. On reconnaît les mots de Louise Labé: «Ô noires nuits vainement attendues»,
«Mais je vais vers un autre amour, dont celui-ci n'était qu'étincelle. Oh, qu'il soit présent! Qu'il ne permette pas beaucoup plus longtemps que la semblance de l'amour me donne aussi soif, chaque fois qu'elle passe. Des vers que j'ai fait [Ave]