Silène noctiflore








Pour le texte qui suit, ©Imprimeur de la reine pour l'Ontario, reproduction pour usage non commercial autorisée.

«Tiges et rhizomes : tiges florifères mesurant de 20 cm à 1 m (8-40 po) de hauteur, dressées, souvent très ramifiées dans le haut, mais toujours simples (A) au niveau du sol parce qu'elles sont issues d'une graine chaque année; les restants des cotylédons (feuilles embryonnaires) (a) souvent encore visibles; racine pivotante effilée à fines ramifications.

Feuilles : feuilles opposées (2 par noeud), se rétrécissant aux deux bouts, les feuilles inférieures étant plus larges vers le sommet (A), les feuilles médianes et supérieures étant plus larges près de la tige (B); feuilles et rameaux supérieurs de la tige densément couverts de poils visqueux.

Fleurs et fruits :
fleurs voyantes, s'ouvrant habituellement dans la soirée et restant parfois ouvertes toute la journée suivante; sépales vert clair, soudés en un calice tubulaire (b) traversé par 5 nervures saillantes (c) se prolongeant jusqu'à l'extrémité de chacune des 5 dents effilées (d) et par 5 nervures moins saillantes (e) mais nettement ramifiées; pétales blancs, crème ou rosâtres, s'évasant vers l'extérieur en un cercle de 1 à 3 cm (2/5-1 1/4 po) de diamètre, chaque pétale profondément lobé (f); fleurs bisexuées, à 10 étamines et à 1 pistil bien que, rarement, quelques-unes puissent être unisexuées; pistil à 3 longs styles, se transformant en capsule ovoïde qui s'ouvre habituellement par 6 dents (g) et disperse de nombreuses petites graines (0,8-1 mm, 1/30-1/25 po), réniformes, rugueuses et orangé grisâtre. Floraison de juin à août.
Habitat : le silène noctiflore affectionne les mêmes lieux que la lychnide blanche, mais elle est plus commune dans les champs cultivés et plus largement répandue dans le nord de l'Ontario.

Espèces similaires :
il se reconnaît à l'abondante pilosité poisseuse qui recouvre le calice, les feuilles et la partie supérieure des tiges, à son calice portant 10 nervures longitudinales nettement ramifiées qui deviennent bien visibles à mesure que la capsule se développe (c, e) et 5 longues dents effilées (d), à sa capsule s'ouvrant en général par 6 dents (g), et à sa croissance de type annuel ou annuel d'hiver. Apparence générale très semblable à celle de la lychnide blanche; plantules presque identiques (fig. 57 A), mais légèrement velues et poisseuses.»

Essentiel

Une autre mauvaise herbe! Comment le croire quand elle fleurit sous votre fenêtre, à l'ombre du grand pin, après le muguet, en compagnie de la valériane, de la julienne des dames et du vélar?

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