Jeu
Dimanche le 13 septembre 2020
Dans sa définition du jeu, Roger Caillois met l'accent sur le caractère libre et gratuit du jeu. «Pour lui, le jeu humain est une activité libre (l'obligation de jouer serait la négation même du jeu), séparée (elle se déroule dans un espace - temps délimité arbitrairement, s'opposant au quotidien), incertaine (son déroulement est imprévisible), improductive (elle porte sa fin en elle-même, elle est gratuite).» 1
Sans sous-estimer la gratuité du jeu, Johan Huizinga inclut le respect des règles dans sa définition. «Sous l’angle de la forme, on peut définir le jeu comme une action libre, sentie comme fictive et située en dehors de la vie courante, capable néanmoins d’absorber totalement le joueur; une action dénuée de tout intérêt matériel et de toute utilité; qui s’accomplit en un temps et dans un espace expressément circonscrits, se déroule avec ordre selon des règles données, et suscite dans la vie des relations de groupes s’entourant volontiers de mystère ou accentuant par le déguisement leur étrangeté vis-à-vis du monde habituel.»2
1-Caillois, Roger, Les jeux et les hommes. Paris, Gallimard, 1958, pp. 31-45.
2-Johan Huizinga, Homo Ludens - Essai sur la fonction sociale du jeu, Paris, Gallimard, 1951, p.35
Sans sous-estimer la gratuité du jeu, Johan Huizinga inclut le respect des règles dans sa définition. «Sous l’angle de la forme, on peut définir le jeu comme une action libre, sentie comme fictive et située en dehors de la vie courante, capable néanmoins d’absorber totalement le joueur; une action dénuée de tout intérêt matériel et de toute utilité; qui s’accomplit en un temps et dans un espace expressément circonscrits, se déroule avec ordre selon des règles données, et suscite dans la vie des relations de groupes s’entourant volontiers de mystère ou accentuant par le déguisement leur étrangeté vis-à-vis du monde habituel.»2
1-Caillois, Roger, Les jeux et les hommes. Paris, Gallimard, 1958, pp. 31-45.
2-Johan Huizinga, Homo Ludens - Essai sur la fonction sociale du jeu, Paris, Gallimard, 1951, p.35