Henri IV

Gédéon Tallemant des Réaux
HENRI IV

Si ce prince fût né roi de France, et roi paisible, probablement ce n'eût pas été un grand personnage: il se fût noyé dans les voluptés, puisque, malgré toutes ses traverses, il ne laissoit pas, pour suivre ses plaisirs, d'abandonner les plus importantes affaires. Après la bataille de Coutras, au lieu de poursuivre ses avantages, il s'en va badiner avec la comtesse de Guiche, et lui porte les drapeaux qu'il avoit gagnés. Durant le siège d'Amiens, il court après madame de Beaufort, sans se tourmenter du cardinal d'Autriche, depuis l'archiduc Albert, qui s'approchoit pour tenter le secours de la place.(1)

[ (1) Sigogne fit cette épigramme:

Ce grand Henri, qui souloit estre

L'effroi de l'Espagnol hautain

Fuyt aujourd'huy devant un prestre

Et suit le c-l d'une p....n. (T.)]

Il n'étoit ni trop libéral, ni trop reconnoissant. Il ne louoit jamais les autres, et se vantoit comme un Gascon. En récompense, on n'a jamais vu un prince plus humain, ni qui aimât plus son peuple; d'ailleurs, il ne refusoit point de veiller pour le bien de son Etat. Il a fait voir en plusieurs rencontres qu'il avoit l'esprit vif et qu'il entendoit raillerie.

Pour reprendre donc ses amours, si Sébastien Zamet, comme quelques-uns l'ont prétendu, donna du poison à madame de Beaufort, on peut dire qu'il rendit un grand service à Henri IV, car ce bon prince alloit faire la plus grande folie qu'on pouvoit faire: cependant il y étoit résolu. On devoit déclarer feu M. le Prince bâtard. M. 1e comte de Soissons se faisoit cardinal, et on lui donnoit trois cent mille écus de rentes en bénéfices. M. le prince de Conti étoit marié alors avec une vieille qui ne pouvoit avoir d'enfants. M. le maréchal de Biron devoit épouser la fille de madame d'Estrées, qui depuis a été madame de Sanzay. M. d'Estrées la devoit avouer; elle étoit née durant le mariage, mais il y avoit cinq ou six ans que M. d'Estrées n'avoit couché avec sa femme, qui s'en étoit allée avec le marquis d'Allègre, et qui fut tuée avec lui à Issoire, par les habitants, qui se soulevèrent et prirent le parti de la Ligue. Le marquis et sa galante tenoient pour le Roi: ils furent tous deux poignardés et jetés par la fenêtre.

Cette madame d'Estrées étoit de La Bourdaisière, la race la plus fertile en femmes galantes qui ait jamais été en France (1); on en compte jusqu'à vingt-cinq ou vingt-six, soit religieuses, soit mariées, qui, toutes, ont fait l'amour hautement; de là vient qu'on dit que les armes de La Bourdaisière, c'est une poignée de vesces; car il se trouve, par une plaisante rencontre que, dans leurs armes, il y a une main qui sème de la vesce.

[(1) On dit qu'une madame de La Bourdaisière se vantoit d'avoir couché avec le pape Clément VII, à Nice; avec l'empereur Charles quand il passa en France, et avec François 1er (T.)]

On fit sur leurs armes ce quatrain:

Nous devons bénir cette main

Qui sème avec tant de largesses

Pour le plaisir du genre humain,

Quantité de si belles vesces. (2)

[(2) Ce mot se prenoit alors dans le sens de femme déhontée. (M.)]

Voici ce que j'ai ouï conter à des gens qui le savoient bien, ou croyoient le bien savoir: une veuve de Bourges, première femme d'un procureur, ou d'un notaire, acheta un méchant pourpoint à la Pourpointerie, dans la basque duquel elle trouva un papier où il y avoit: « Dans la cave d'une telle maison, six pieds sous terre, de tel endroit (qui étoit bien désigné) il y a tant en or en des pots, etc. » La somme étoit très-grande pour le temps (il y a bien 150 ans). Cette veuve, voyant que le lieutenant-général de la ville étoit veuf et sans enfants, lui dit la chose, sans lui désigner la maison, et offrit, s'il vouloit l'épouser, de lui dire le secret. Il y consent; on découvre le trésor; il lui tient parole et l'épouse. Il s'appeloit Babou. Il acheta La Bourdaisière. C'est, je pense, le grand-père de la mère du maréchal d'Estrées.

Henri IV a eu une quantité étrange de maîtresses; il n'étoit pourtant pas grand abatteur de bois; aussi étoit-il toujours cocu. On disoit en riant que son second avoit été tué. Madame de Verneuil l'appela un jour Capitaine de bon vouloir; et une autre fois, car elle le grondoit cruellement, elle lui dit que bien lui prenoit d'être roi, que sans cela on ne le pourroit souffrir et qu'il puoit comme charogne. Elle disoit vrai, il avoit les pieds et le gousset fins, et quand la feue Reine-mère coucha avec lui pour la première fois, quelque bien garnie qu'elle fût d'essences de son pays, elle ne laissa pas que d'en être terriblement parfumée. Le feu Roi (Louis XIII) pensant faire le bon compagnon, disoit: « Je tiens de mon père, moi, je sens le gousset. »

Quand on lui produisit la Fanuche, qu'on lui faisoit passer pour pucelle, il trouva le chemin assez frayé, et il se mit à siffler: « Que veut dire cela? lui dit-elle. -- C'est, répondit-il, que j'appelle ceux qui ont passé par ici.. »

Je pense que personne n'a approuvé la conduite d'Henri IV avec la feue Reine-mère, sa femme, sur le fait de ses maîtresses; car que madame de Verneuil fût logée si près du Louvre, et qu'il souffrit que la cour se partageât en quelque sorte pour elle, en vérité il n'y avoit en cela ni politique ni bienséance. Cette madame de Verneuil étoit fille de ce M. d'Entragues qui épousa Marie Touchet, fille d'un boulanger d'Orléans, et qui avoit été maîtresse de Charles IX. Elle avoit de l'esprit, mais elle étoit fière, et ne portoit guère de respect, ni à la Reine, ni au Roi. En lui parlant de la Reine, elle l'appeloit quelquefois votre grosse banquière, et le Roi lui ayant demandé ce qu'elle eût fait si elle avoit été au port de Nully (ou Neuilly) quand la Reine s'y pensa noyer: « J'eusse crié, lui dit-elle: La Reine boit! »

Enfin le Roi rompit avec madame de Verneuil; elle se mit à faire une vie de Sardanapale, ou de Vitellius; elle ne songeoit qu'à la mangeaille, qu'à des ragoûts, et vouloit même avoir son pot dans sa chambre; elle devint si grasse qu'elle en étoit monstrueuse; mais elle avoit toujours bien de l'esprit. Peu de gens la visitoient. On lui ôta ses enfants; sa fille fut nourrie auprès des Filles de France.

La feue Reine-mère, de son côté, ne vivoit pas trop bien avec le Roi, elle le chicanoit en toutes choses. Un jour qu'il fit donner le fouet à M. le Dauphin: « Ah! lui dit-elle, vous ne traiteriez pas ainsi vos bâtards. -- Pour mes bâtards, répondit-il, il les pourra fouetter, s'ils font les sots, mais lui il n'aura personne qui le fouette. »

J'ai ouï dire qu'il lui avoit donné le fouet lui-même deux fois: la première, pour avoir eu tant d'aversion pour un gentilhomme que, pour le contenter, il fallut tirer à ce gentilhomme un coup de pistolet sans balle, pour faire semblant de le tuer; l'autre, pour avoir écrasé la tête à un moineau; et que, comme la Reine-mère grondoit, le Roi lui dit : « Madame, priez Dieu que je vive, car il vous maltraitera, si je n'y suis plus. »

Il y en a qui ont soupçonné la Reine-mère d'avoir trempé à sa mort, et que pour cela on n'a jamais vu la déposition de Ravaillac. Il est bien certain que le Roi dit, un jour que Conchine, depuis maréchal d'Ancre, l'étoit allé saluer à Monceaux: « Si j'étois mort, cet homme-là ruineroit mon royaume. »

Ceux qui ont voulu raffiner sur la mort de Henri IV disent que l'interrogatoire de Ravaillac fut fait par le président Jeannin, comme conseiller d'état (il avoit été président au mortier de Grenoble); et que la Reine-mère l'avoit choisi comme un homme à elle. On a dit que la Comant avoit persévéré jusqu'à la mort.

On a seulement dit que Ravaillac avoit déclaré que le Roi alloit entreprendre une grande guerre, et que son Etat en pâtiroit, il avoit cru rendre un grand service à sa patrie que de la délivrer d'un prince qui ne la vouloit pas maintenir en paix, et qui n'étoit pas bon catholique. Ce Ravaillac avoit la barbe rousse et les cheveux tant soit peu dorés. C'étoit une espèce de fainéant qu'on remarquoit, à cause qu'il étoit habillé à la flamande plutôt qu'à la françoise. Il traînoit toujours une épée; il étoit mélancolique, mais d'assez douce conversation.

Henri IV avoit l'esprit vif; il étoit humain, comme j'ai déjà dit. J'en rapporterai quelques exemples.

A La Rochelle, le bruit étoit parmi la populace qu'un certain chandelier avoit une main de gorre, c'est-à-dire une mandragore: or, communément, on dit cela de ceux qui font bien leurs affaires. Le Roi, qui n'étoit alors que roi de Navarre, envoya quelqu'un à minuit chez cet homme demander à acheter une chandelle. Le chandelier se lève et la donne. « Voilà, dit le lendemain le Roi, la main de gorre. Cet homme ne perd point l'occasion de gagner, et « c'est le moyen de s'enrichir. »

Quelqu'un du tiers-état, se mettant à genoux pour le haranguer, trouva une pierre pointue, qui lui fit si grand mal qu'il s'écria en disant: « F... ! » Le Roi lui dit en riant: « Bon, voilà la meilleure chose que vous passiez dire; je ne veux point de harangue; vous gâteriez ce que vous venez de dire. »

Une fois un gentilhomme servant, au lieu de boire l'essai qu'on met dans le couvercle du verre, but en rêvant ce qui étoit dans le verre même; le Roi ne lui dit autre chose sinon: « Un tel, au moins deviez-vous boire à ma santé, je vous eusse fait raison. »

On lui dit que feu M. de Guise étoit amoureux de madame de Verneuil; il ne s'en tourmenta pas autrement, et dit:

« Encore faut-il leur laisser le pain et les p......: on leur a ôté tant d'autres choses. »

Il étoit amateur de bons mots: un jour, passant par un village, où il fut obligé de s'arrêter pour y dîner, il donna ordre qu'on lui fît venir celui du lieu qui passoit pour avoir le plus d'esprit, afin de l'entretenir pendant le repas. On lui dit que c'étoit un nommé Gaillard. « Eh bien ! dit-il, qu'on l'aille quérir. » Ce paysan étant venu, le Roi lui commanda de s'asseoir vis-à-vis de lui, de l'autre côté de la table où il mangeoit. « Comment t'appelles-tu ? dit le Roi. -- Sire, répondit le manant, je m'appelle Gaillard. -- Quelle différence y a-t-il entre gaillard et paillard ? -- Sire, répond le paysan, il n'y a que la table entre deux. -- Ventre-saint-Gris ! j'en tiens, dit le Roi en riant. Je ne croyois pas trouver un si grand esprit dans un si petit village. »

Quand il vint à donner le collier à M. de La Vieuville, père de celui que nous avons vu deux fois surintendant, et que La Vieuville lui dit, comme on a accoutumé: « Domine, non sum dignus. -- Je le sais bien, je le sais bien, lui dit le roi, mais mon neveu m'en a prié. » Ce neveu étoit M. de Nevers, depuis duc de Mantoue, dont La Vieuville, simple gentilhomme, avoit été maître-d'hôtel. La Vieuville en faisoit le conte lui-même, peut- être de peur qu'un autre ne le fît, car il n'étoit pas bête, et passoit pour un diseur de bons mots.

Lorsqu'on fit une chambre de justice contre les financiers: « Ah! disoit-il, ceux qu'on taxera ne m'aideront plus. »

Il faisoit des banquets avec M. de Bellegarde, le maréchal de Roquelaure et autres, chez Zamet et autres. Quand ce vint au maréchal, il dit au Roi qu'il ne savoit où les traiter si ce n'étoit Aux Trois Mores. Le Roi y alla; ils menèrent un page à deux, et le Roi un pour lui tout seul: « Car, dit il, un page de ma chambre ne voudra servir que moi. » Ce page fut M. de Racan, dont nous avons de si belles poésies.

Un jour il alla chez madame la princesse de Condé, veuve du prince de Condé, le bossu; il y trouva un luth sur le dos duquel il y avoit ces deux vers:

Absent de ma divinité

Je ne vois rien qui me contente

Il ajouta:

C'est fort mal connoître ma tante,

Elle aime trop l'humanité

La bonne dame avoit été fort galante. Elle étoit de Longueville.

Avant la réduction de Paris, une nuit qu'il ne dormoit point bien, et qu'il ne pouvoit se résoudre à quitter sa religion, Crillon lui dit: « Pardieu, Sire! vous vous moquez de faire difficulté de prendre une religion qui vous donne une couronne! » Crillon étoit pourtant bon chrétien; car un jour, priant Dieu devant un crucifix, tout d'un coup il se mit à crier: « Ah! Seigneur, si j'y eusse été, on ne vous eût jamais crucifié! » Je pense même qu'il mit l'épée à la main, comme Clovis et sa noblesse au sermon de saint Remi. Ce Crillon comme on lui montroit à danser, et qu'on lui dit: « Pliez, reculez. -- Je n'en ferai rien, dit-il; Crillon ne plia ni ne recula jamais. » Se peut-il rien de plus gascon ? Il refusa, étant mestre-de-camp du régiment des gardes, de tuer M. de Guise; et quand M. de Guise. le fils, étant gouverneur de Provence, s'avisa à Marseille de faire donner une fausse alarme, et de lui venir dire: « Les ennemis ont repris la ville, » Crillon ne s'ébranla point, et dit: « Marchons; il faut mourir en gens de coeur. » M. de Guise lui avoua après qu'il avoit fait cette malice pour voir s'il étoit vrai que Crillon n'eût jamais peur. Crillon lui répondit fortement: « Jeune homme, s'il me fût arrivé de témoigner la moindre foiblesse, je vous eusse poignardé. »

Quand M. du Perron, alors évêque d'Evreux, en instruisant le Roi, voulut lui parler du purgatoire: « Ne touchez point cela, dit-il, c'est le pain des moines. »

Cela me fait souvenir d'un médecin de M. de Créqui, qui à l'ambassade de son maître, à Rome, comme quelqu'un au Vatican demandoit où étoit la cuisine du pape, dit en riant que c'étoit le purgatoire. On le voulut mener à l'inquisition, mais on n'osa quand on sut à qui il étoit.

Arlequin et sa troupe vinrent à Paris en ce temps-là, et, quand il alla saluer le Roi, il prit si bien son temps, car il étoit fort dispos, que Sa Majesté s'étant levée de son siège, il s'en empara et comme si le Roi eût été Arlequin: « Eh! bien! Arlequin, lui dit-il, vous êtes venu ici avec votre troupe pour me divertir; j'en suis bien aise, je vous promets de vous protéger et de vous donner tant de pension. » Le Roi ne l'osa dédire de rien, mais il lui dit: « Holà! il y a assez longtemps que vous faites mon personnage; laissez-le-moi faire à cette heure. »

Le jour que Henri IV entra dans Paris, il fut voir sa tante de Montpensier, et lui demanda des confitures. « Je crois, lui dit-elle, que vous faites cela pour vous moquer de moi. Vous pensez que nous n'en avons plus. -- Non, répondit-il, c'est que j'ai faim. » Elle fit apporter un pot d'abricots, et en prenant elle en vouloit faire l'essai; il l'arrêta, et lui dit: « Ma tante, vous n'y pensez pas. -- Comment! reprit-elle, n'en ai-je pas fait assez pour vous être suspecte ? -- Vous ne me l'êtes point, ma tante. Ah! répliqua-t-elle, il faut être votre servante. » Et effectivement elle le servit depuis avec beaucoup d'affection.

Quelque brave qu'il fût, on dit que, quand on lui venoit dire: « Voilà les ennemis, » il lui prenoit toujours une espèce de dévoiement, et que, tournant cela en raillerie il disoit: « Je m'en vais faire bon pour eux. »

Il étoit larron naturellement, il ne pouvoit s'empêcher de prendre ce qu'il trouvoit; mais il le renvoyoit. Il disoit que s'il n'eût été Roi, il eût été pendu.

Pour sa personne, il n'avoit pas une mine fort avantageuse. Madame de Simier, qui étoit accoutumée à voir Henri III, dit, quand elle vit Henri IV: « J'ai vu le Roi, mais je n'ai pas vu Sa Majesté. »

Il y a à Fontainebleau une grande marque de la bonté de ce prince. On voit dans un des jardins une maison qui avance dedans et v fait un coude. C'est qu'un particulier ne voulut jamais la lui vendre, quoiqu'il lui en voulût donner beaucoup plus qu'elle ne valoit. Il ne voulut point lui faire de violence.

Lorsqu'il voyoit une maison délabrée, il disoit: « Ceci est à moi, ou à l'église. »

*****

<IDENT historiettes>
<IDENT_AUTEURS tallemantg>
<IDENT_COPISTES swaelensg>
<ARCHIVE http://www.abu.org/>
<VERSION 2>
<DROITS 0>
<TITRE Historiettes>
<GENRE prose>
<AUTEUR Tallemant des Réaux, G. (1619-1692)>
<COPISTE G. J. Swaelens (100112.3376@compuserve.com)>
<NOTESPROD>

Quatrième édition
Collection des plus belles pages
Soc. du Mercure de France, Paris
1906

Le mémorialiste Gédéon Tallemant des Réaux (1619-1692) écrivit ses _Historiettes_ entre 1657 et 1659. Elles restèrent inédites jusqu'en 1834. L'Encyclopédie Universalis écrit à leur sujet: « (Tallemant des Réaux) démasque les visages -- et finalement la face méconnue de toute une époque -- avec une clairvoyance où l'on s'est obstiné à voir de la malveillance, une crudité qui a longtemps scandalisé, une exactitude que confirment toutes les recherches, apportant ainsi sur la vie française au temps de Henri IV, de Louis XIII et de la régence d'Anne d'Autriche un témoignage d'une précision et d'une vérité inestimables, celui d'un observateur qui a su ne pas être dupe et ne rien perdre de sa liberté. »


French memorialist, Gédéon Tallemant des Réaux (1619-1692) wrote his _Historiettes_ between 1657 and 1659. They remained unpublished until 1834. The Encyclopédie Universalis, the French-language equivalent of the Encyclopedia Britannica, has the following to say on the _Historiettes_:"(Tallemant des Réaux) brings people into the light - and ultimately reveals the unrecognized face of an entire era - with a learsightedness long and obstinately taken for spite, a crudity in the wording which has long been an object of scandal, an accuracy which all research has confirmed, thus providing an invaluably precise and truthful testimony on life in France at the time of Henri IV, Louis XIII and Anne d'Autriche, from an observer who has managed neither to let himself be deceived nor to lose his freedom."

</NOTESPROD>
------------------------------

License ABU
-=-=-=-=-=-
Version 1.1, Aout 1999

Copyright (C) 1999 Association de Bibliophiles Universels
http://abu.cnam.fr/
abu@cnam.fr

La base de textes de l'Association des Bibliophiles Universels (ABU) est une oeuvre de compilation, elle peut être copiée, diffusée et modifiée dans les conditions suivantes:

1. Toute copie à des fins privées, à des fins d'illustration de l'enseignement ou de recherche scientifique est autorisée.

2. Toute diffusion ou inclusion dans une autre oeuvre doit

a) soit inclure la presente licence s'appliquant a l'ensemble de la diffusion ou de l'oeuvre dérivee.

b) soit permettre aux bénéficiaires de cette diffusion ou de cette oeuvre dérivée d'en extraire facilement et gratuitement une version numérisée de chaque texte inclu, muni de la présente licence. Cette possibilité doit être mentionnée explicitement et de façon claire, ainsi que le fait que la présente notice s'applique aux documents extraits.

c) permettre aux bénéficiaires de cette diffusion ou de cette oeuvre dérivée d'en extraire facilement et gratuitement la version numérisée originale, munie le cas échéant des améliorations visées au paragraphe 6, si elles sont présentent dans la diffusion ou la nouvelle oeuvre. Cette possibilité doit être mentionnée explicitement et de façon claire, ainsi que le fait que la présente notice s'applique aux documents extraits.

Dans tous les autres cas, la présente licence sera réputée s'appliquer à l'ensemble de la diffusion ou de l'oeuvre dérivée.


3. L'en-tête qui accompagne chaque fichier doit être intégralement conservée au sein de la copie.

4. La mention du producteur original doit être conservée, ainsi que celle des contributeurs ultérieurs.

5. Toute modification ultérieure, par correction d'erreurs, additions de variantes, mise en forme dans un autre format, ou autre, doit être indiquée. L'indication des diverses contributions devra être aussi précise que possible, et datée.

6. Ce copyright s'applique obligatoirement à toute amélioration par simple correction d'erreurs ou d'oublis mineurs (orthographe, phrase manquante, ...), c'est-à-dire ne correspondant pas à l'adjonction d'une autre variante connue du texte, qui devra donc comporter la présente notice.

------- FIN DE LA LICENCE ABU-------------

Autres articles associés à ce dossier

À lire également du même auteur




Articles récents