«Parmi toutes les cryptomonnaies qui ont défrayé la chronique, il en est une très particulière, qui pourrait très bientôt révolutionner l’économie mondiale. Rappelons d’abord que les cryptomonnaies sont des monnaies privées, enregistrées sur des fichiers numériques infalsifiables, sécurisés sur une blockchain utilisant des tokens (nommés ainsi, parce qu’ils représentent numériquement un jeton) et émises par des sociétés spécialisées.
Je ne veux pas parler ici des cryptomonnaies spéculatives, qui ont entraîné des faillites retentissantes, et conduit des financiers en prison ; ni de celle émise par le président Trump, qui ne sert qu’à organiser un transfert de monnaie vers sa famille, en échange de services obscurément rendus et de délits d’initiés adroitement masqués en décisions politiques faisant baisser la Bourse, avant d’être annulées juste après en avoir informé quelques initiés ayant souscrit à ce bitcoin présidentiel.
Je veux ici parler d’une cryptomonnaie apparemment totalement inutile, puisque sa valeur n’est pas supposée fluctuer, mais conçue pour conserver une valeur stable, indexée sur une devise fiduciaire, comme le dollar ou l’euro, ou l’or.»
Un texte de Jacques Attali
«Dans une étude récente, des chercheurs ont mis le doigt sur une tendance mondiale : plus les hommes - et les sociétés - s’enrichissent, moins ils dorment. Étonnamment, le constat vaut en effet aussi bien au niveau individuel que macroéconomique : ce sont les habitants des États les plus prospères qui affichent le nombre d’heures de sommeil le plus faible. [...] Le repos représente pourtant bien plus qu’une simple alternative à d’autres occupations... [...] des nuits structurellement de piètre qualité témoignent bien souvent d’un état d’anxiété. Faudrait-il alors interpréter les résultats de l’étude comme la démonstration d’un mal-être des plus aisés ? Difficile à croire tant nos sociétés valorisent les succès économiques.»
Un texte d'Anne de Guigné dans le Figaro
En France comme ailleurs, nombreux sont les acteurs politiques qui s'interrogent sur leur engagement civique, mis à mal par la polarisation du discours et l'ensauvagement du dialogue avec certaines franges de l'électorat. Du côté citoyen, le baromètre de la confiance politique est au plus bas. Dorian Dreuil et Marinette Valiergue, membres de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès, viennent de publier Les Villes, nouvelles fabriques démocratiques ?, un ouvrage conçu comme «une boîte à outils, s’appuyant sur un tour d’horizon de changements de pratiques politiques dans différentes tailles de ville, en France comme à l’étranger». «Les municipales peuvent être un tremplin du renouveau démocratique. La démocratie a vu le jour à l’échelle des villes, quel espace de vie en collectivité est plus propice que celles-ci pour la réinventer ?»
Un entretien avec les auteurs à lire dans la Croix
«L’aqueduc d’Hadrien capte l’eau de nappes phréatiques des environs et l’achemine par des canalisations souterraines jusqu’au centre-ville, en traversant huit municipalités. Long de 24 km et accessible par environ 300 puits, il a servi à transporter de l’eau jusqu’à la fin des années 1920 avant d’être remplacé par un réseau moderne. Bien que plusieurs sections aient été endommagées, l’aqueduc est encore fonctionnel, mais son eau était jusqu’à récemment rejetée à la mer. Une véritable perte pour la capitale grecque, qui manque régulièrement d’eau et cruellement d’espaces verts.»
À lire dans Québec-Science