Comméline

Fleur sauvage du Québec. (Voir le Sentier des fleurs sauvages)
Adventice dans certains lieux habités de l'est de l'Amérique du Nord et ailleurs.
Orignaire d'Asie (Géorgie, Russie, Chine, Japon)

Herbacée, TIGE dressée ou couchée, charnue, rude au toucher; FEUILLES alternes, lancéolées (long. 7 à 14 cm), rigides, entourée d'un longue gaine au noeud de la tige;
FLEUR terminale, enserrée d'une bractée veinée, à l'apparence de feuille, fleur composée de trois étamines et trois pétales dont deux d'un bleu-violet vibrant et un troisième blanchâtre, non développé; FRUIT en forme de capsule brunâtre.

Forme des colonies serrés qui étouffent les autres plantes. Au Japon, elle se montre souvent envahissante.

Pousse dans les lieux négligés et plutôt humides.
Fleurit à la fin de l'été et en automne, à l'époque de gloire des bidents.

La comméline pousse en talles serrées. La forme caractéristique des feuilles la rend facile à reconnaître même après la floraison.

Considérée comme une mauvaise herbe, elle peut envahir la culture et pourrait avoir un effet de contamination des graines.

Usage médical:

La plante aurait été utilisée comme bactéricide, usage justifié par l'action de l'acide coumarique, qui se retrouve également dans l'ananas, le citron et les épinard.

En Chine, elle a été utilisée entre autres comme diurétique et anti-inflammatoire.

Essentiel

L'un des trois fils Commelin mourut en bas âge. Les deux autres, Caspar et Johann, devinrent des botanistes reconnus.
On raconte que le genre leur fut dédié parce que le pétale blanc non développé de la comméline et ses deux pétales bleus déployés rappelaient le sort des trois frères.

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