«Je suis un peintre, un sculpteur, un architecte; j'ai mon art, j'ai mon dessein ou mon idée; j'ai le choix et la préférence que je donne à cette idée par un amour particulier. J'ai mon art, j'ai mes règles, mes principes que je réduis autant
— VI —
Michel-Ange était à Florence occupé à terminer le carton de la Guerre de Pise et travaillait, sans beaucoup de suite, aux différents ouvrages de sculpture que nous venons d'apprécier, lorsqu'il fut appelé à Rome par Jules
— IV —
Le 25 mai 1495, Michel-Ange entrait pour la première fois dans Rome. Il y venait attiré par le cardinal de Saint-Georges, qui avait acheté le Cupidon et voulait en connaître l'auteur, sinon le protéger; il venait surtout che
— VIII —
Lorsque Paul III vint voir les cartons du Jugement dernier dans l'atelier de Michel-Ange, celui-ci travaillait au Moïse. On dit qu'à la vue de ce marbre le cardinal de Mantoue s'écria: «Cette seule statue suffit pour faire u
— X —
D'où vient que les ébauches de Michel-Ange produisent une impression si grande? Comment se fait-il que le travail préparatoire du marbre; qui, d'après la manière de procéder actuellement en usage, est l'ouvrage d'un praticie
— VII —
Dés l'année 1520, le cardinal de Médicis, qui fut depuis Clément VII, avait, d'accord avec le pape Léon X, demandé à Michel-Ange, les plans d'une nouvelle sacristie pour l'église Saint-Laurent. Dans cette église était